Bien plus qu’un simple point d’eau, elle devient un écosystème complet où la biodiversité s’épanouit, tout en régulant le climat et en favorisant l’autonomie du jardinier.
Découvrez comment créer une mare naturelle facilement, étape par étape.
Découvrez en vidéo
pourquoi ne pas avoir de mare dans votre jardin, est une erreur


La mare naturelle n’est pas un simple élément de décoration : c’est un véritable moteur de vie.
Dans un jardin, elle attire les insectes pollinisateurs, les batraciens et les oiseaux, tous essentiels à l’équilibre de l’écosystème.
Une mare favorise aussi l’apparition d’une microfaune invisible qui participe à la fertilité du sol et à la décomposition naturelle de la matière organique.
Créez une niche écologique et quelqu’un viendra l’habiter !
— Bill Mollison
C’est un espace qui évolue au fil des saisons, offrant un spectacle permanent et une connexion unique avec la nature.
Mais au-delà de la beauté, la mare rend de nombreux services : elle stocke l’eau de pluie, régule les excès d’humidité, et crée un point d’observation privilégié pour comprendre les cycles naturels.
Les principes basiques
www.permaculturedesign.fr
En permaculture, l’eau est considérée comme un élément structurant du paysage : elle soutient la productivité, la résilience et la fraîcheur du lieu.
Aucune autre installation ne concentre autant de bénéfices dans un si petit espace.

Créer et installer une mare, c’est contribuer activement à la restauration du vivant.
En période de canicule, elle joue le rôle de régulateur thermique, apportant fraîcheur et humidité aux plantes environnantes.
En hiver, elle conserve la chaleur et devient un refuge pour la faune.
Chaque espèce qui s’y installe participe à un équilibre global : les libellules régulent les moustiques, les grenouilles consomment les limaces, les oiseaux s’abreuvent et contrôlent les ravageurs.
Une mare bien conçue réduit aussi les besoins en arrosage du potager : l’humidité ambiante profite aux cultures proches et favorise des microclimats propices à la diversité végétale.
Ce petit écosystème devient ainsi un maillon fort de la transition écologique du jardin.


Avant de se lancer, il faut penser design.
Une mare en permaculture n’est jamais laissée au hasard.
Sa forme doit s’intégrer naturellement dans le terrain et profiter des flux d’eau existants.
Idéalement, on la place dans la partie la plus basse du jardin, où convergent les eaux de ruissellement.
La conception prend en compte la profondeur, la pente des berges, la diversité des zones d’ombre et de lumière, et le choix des plantes aquatiques.
Privilégiez les matériaux naturels : argile, pierres locales, bois bruts. Variez les niveaux d’eau pour créer des niches écologiques adaptées à chaque espèce.
Enfin, pensez aux usages :
En design, une mare est unique : elle doit répondre à vos besoins tout en restant autonome.
Un parcours complet en 5 étapes, adapté aux débutants comme aux passionnés.
La plus fréquente ? Vouloir aller trop vite.
Beaucoup creusent sans plan ni réflexion sur les écoulements naturels.
D’autres utilisent des bâches inadaptées ou des matériaux polluants.
Une mare réussie repose sur la compréhension du sol, des microclimats et du fonctionnement de l’eau.
Autres erreurs : un emplacement trop ombragé, une profondeur uniforme, ou l’absence de zones de vie (plantes, abris, racines).
Ces choix réduisent la biodiversité et peuvent transformer la mare en simple cuvette d’eau stagnante.
Enfin, ne craignez pas la faune !
Les grenouilles, tritons et insectes ne sont pas des nuisibles, mais vos alliés.
Laisser la nature faire son œuvre, c’est la clé d’un équilibre durable.
Une mare vivante se régule naturellement sans produits chimiques ni filtration artificielle.


Vous souhaitez franchir le pas ?
Notre formation en ligne « Créer une mare naturelle de A à Z » vous accompagne dans chaque étape : de la conception à la réalisation, en passant par le choix des plantes et la gestion de l’eau.
Vous y apprendrez à concevoir une mare résiliente, adaptée à votre sol et à votre climat, et à comprendre les dynamiques écologiques qui la rendent autonome.
Des exemples concrets, des vidéos pédagogiques et des retours d’expérience vous guideront pour éviter les erreurs classiques et réussir votre projet.
Que vous ayez un petit jardin urbain ou un grand terrain rural, cette formation vous donnera toutes les clés pour faire de votre mare un véritable joyau vivant.
Un vrai plongeon dans le design écologique appliqué à l’eau !
À bientôt 
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
L’article Créer une mare naturelle : la clé d’un jardin vivant est apparu en premier sur Permaculture Design.
]]>L’eau y file à toute vitesse, la terre est pauvre, et les cultures peinent à s’y installer.
Pourtant, bien conçu et bien géré, ce type de sol peut devenir un vrai atout : léger, réactif, rapide à réchauffer, il se prête parfaitement à la démarche permaculturelle.
Voici comment transformer un terrain sableux en écosystème vivant et nourricier !
Découvrez en vidéo notre design et nos conseils


Un sol sableux est principalement constitué de grosses particules minérales.
Ce qui en fait un sol très drainant, facile à réchauffer, mais vite appauvri.
À la main, on le reconnait immédiatement : il glisse entre les doigts et est impossible à modeler — en bref, il a une très faible cohésion.
Si vous voulez en savoir plus sur la texture du sol chez vous, nous vous recommandons ces tests simples :

Le défi n’est pas de “corriger” le sol, mais d’apprendre à travailler avec sa nature, en enrichissant progressivement sa résilience.
Les principes philosophiques
www.permaculturedesign.fr
La clé sur sable : la matière organique. Ce sol doit être nourri en continu, jamais laissé nu.
Astuce pro : l’ajout de biochar (charbon végétal microporeux) permet de retenir durablement eau et nutriments dans les sables légers.
L’objectif à moyen terme : créer un horizon humifère — ce terreau sombre et vivant où eau et vie se maintiennent naturellement.

L’eau, sur sol sableux, est le nerf de la guerre : il faut la freiner, la stocker, la valoriser.
Conseil design : chaque goutte qui quitte le site est une ressource perdue. Orientez toujours votre aménagement pour ralentir, stocker et infiltrer l’eau.

Un sol sableux retrouve sa fertilité en recréant un réseau de vie.
Astuce terrain : les premiers auxiliaires arrivent toujours par les zones « non entretenues ». Laissez des marges en friche pour que la vie colonise d’elle-même.

Créez une niche écologique et quelqu’un viendra l’habiter !
— Bill Mollison
La palette végétale est essentielle. Miser sur la résilience, la tolérance à la sècheresse et la diversité fonctionnelle.
Le bon design ne cherche pas à imposer un modèle, mais à épouser la dynamique naturelle du lieu.

En Gironde, un couple possédait un terrain de 5 000 m², très sableux, inondable à certains endroits, sans aucune structure. Peu d’humus, beaucoup de ronces, un tableau typique.
Avec notre accompagnement, le site a été structuré comme un réseau vivant :

Constat professionnel : la résilience se construit plus vite qu’on ne le croit — dès la deuxième année, la structure du sol et la dynamique du jardin avaient changé visiblement.

Un sol sableux n’est pas une fatalité, c’est une promesse de rapidité et de souplesse.
La permaculture lui offre ce qu’il lui manque : la capacité de retenir et redistribuer la vie.
L’enjeu n’est pas de le dompter, mais de l’orchestrer en jouant notamment sur ses forces. Comme un sable qui devient fertile, tout projet bien pensé finit par porter ses fruits.
Si vous souhaitez aller plus loin, Permaculture Design vous accompagne dans la conception et la mise en œuvre de votre propre oasis résiliente.
À bientôt 
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
L’article Jardin en permaculture : comment réussir sur sol sableux ? est apparu en premier sur Permaculture Design.
]]>C’était exactement le cas du jardin que nous vous présentons ici : un espace entièrement bétonné, dominé par une ancienne piscine à l’abandon, que ses propriétaires fuyaient plutôt qu’ils ne l’habitaient.
Face à ce désert végétal, une idée simple, mais puissante a émergé :
Transformer ce jardin en permaculture
Dans cet article — et dans la vidéo associée — on vous emmène découvrir une transformation radicale, réalisée près de Bordeaux : celle d’un jardin et d’une piscine devenue naturelle, où chaque élément a été pensé pour la biodiversité, le confort et la beauté.
Un projet 100 % pris en main par notre équipe, de la conception jusqu’à la réalisation sur le terrain.
Si vous aussi vous rêvez de transformer votre jardin ou de faire appel à nous pour un projet sur mesure, découvrez nos accompagnements.
Découvrez en vidéo la transformation de ce jardin et de sa piscine


Les propriétaires étaient clairs : ce jardin n’était pas agréable, ni esthétiquement, ni émotionnellement.
Il dévalorisait même leur maison, au point de poser problème à la revente.
Une piscine hors d’usage en béton, des haies monotones, une absence totale de vie…
L’espace était devenu un poids plus qu’un plaisir.

La permaculture, bien plus qu’une méthode de jardinage, propose une approche systémique, écologique et humaine de l’aménagement.
Elle permet de créer des écosystèmes fonctionnels où cohabitent biodiversité, esthétique, comestible et bien-être.
Elle répond ici parfaitement au besoin de redonner du sens, de la beauté et de la vie à ce jardin abandonné.

Transformer un jardin en permaculture ne s’improvise pas.
Voici comment ce projet a été pensé :
La première étape a été d’écouter :
Ici, les besoins étaient clairs : de la biodiversité, des zones de vie, des aliments, et une vue apaisante depuis la maison.
Où sont les vues, le soleil, l’eau ? Quelles sont les contraintes ?
Cette piscine, bien que disgracieuse, était un volume intéressant.
La haie existante, difficile à arracher, a été intégrée via une nouvelle strate végétale devant pour l’adoucir.
Circulations naturelles, proximité des zones de vie, cohérence d’usage…
Le design a permis d’articuler efficacement les différentes fonctions du jardin.
Et tout cela dans un esprit esthétique et vivant.
Plutôt que de détruire la piscine, elle a été reconvertie en piscine naturelle.
Le béton a été retiré pour créer un bassin avec une eau pure, sans chlore, filtrée naturellement par des graviers et des plantes.

En plus de la baignade, une mare naturelle a été aménagée proche des baies vitrées.
Cela permet une observation directe de la faune (oiseaux, insectes, amphibiens), depuis l’intérieur de la maison.
L’eau devient un fil conducteur du jardin.

Pour jardiner facilement, des bacs ergonomiques ont été installés.
Parfaits pour les légumes, ils s’intègrent harmonieusement dans le paysage tout en facilitant les soins au quotidien.

Afin de favoriser la pollinisation et augmenter les récoltes, plusieurs fruitiers ont été ajoutés.
Des arbres en gobelet pour maximiser l’espace, et des fruitiers en espalier le long des murs pour optimiser les zones peu profondes.

Des plantes locales, fleuries, nectarifères ont été choisies pour attirer les pollinisateurs et les papillons.
Cela transforme le jardin en véritable réserve de biodiversité.

Dans une zone ombragée, trois noyers abritent désormais un poulailler spacieux, où les poules profitent d’ombre, d’herbe et fertilisent naturellement le sol.
En retour, elles apportent œufs, rires, et déparasitage pour les fruitiers.

Le jardin a été pensé pour que chaque déplacement soit agréable, avec des sentiers bordés de fleurs, des rambardes en bois naturel et une hiérarchie claire entre les espaces : repos, production, vie animale, technique.
Des espaces de détente ont été créés : une table à l’ombre des oliviers, un coin soleil en hiver, un bord de piscine pour les baignades d’été.
Chaque zone a été conçue pour un usage spécifique, tout en gardant une harmonie d’ensemble.
Un des objectifs majeurs était de pouvoir contempler le jardin depuis l’intérieur.
Grâce à la mare naturelle et aux massifs fleuris visibles depuis le salon et le bureau, les habitants peuvent suivre au fil des saisons l’évolution de la vie dehors.
Commencez par observer votre lieu et vos besoins : chaque jardin est unique.
Pensez en amont la conception : circulation, usages, points de vue, sol, eau.
Multipliez les strates de végétation : arbres, arbustes, fleurs, couvre-sol.
Ajoutez du comestible : potager, fruitiers, poules, aromatiques.
Valorisez l’eau : mare, récupération, infiltration, baignade naturelle.
Créez des lieux de vie : pour jardiner, se détendre, observer.
Faites-vous accompagner si besoin : conception, réalisation ou formation.En moins d’un an, ce jardin est passé de stérile et invivable à nourricier, vivant et contemplatif.
Ce n’est pas un miracle, c’est le résultat d’une vision permaculturelle rigoureuse, sensible et adaptée au lieu et à ses habitants.
Et si vous aussi, vous rêvez de transformer votre jardin, vous pouvez vous former ou vous faire accompagner pour le faire de manière durable et joyeuse.
Envie de suivre une formation de permaculture ?
Découvrez notre catalogue de formations en ligne, accessible immédiatement
Vous avez un rêve et lieu, et vous souhaitez être accompagné par notre bureau d’études spécialisé en permaculture ?
Qu’est-ce que la permaculture ? Comment la pratiquer ? Des outils clairs et concis pour bien débuter.
Christophe Curci et Benjamin Broustey
Éditions Imagine un colibri – 2017.
23 €
À bientôt 
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
L’article Transformer son jardin (et une vieille piscine) en havre de biodiversité grâce à la permaculture est apparu en premier sur Permaculture Design.
]]>Elle nécessite un entretien constant, des produits chimiques agressifs, et vous n’y trouvez plus le plaisir d’autrefois ?
Et si elle devenait un bassin de baignade naturelle, vivant, esthétique et sans chlore ?
Dans cet article, nous allons vous expliquer comment nous avons transformé une piscine classique en une oasis naturelle, pleine de vie, avec une filtration 100 % biologique, et sans équipements coûteux.
Un projet qui s’intègre parfaitement dans une démarche de permaculture et de design résilient pour votre jardin.
Alors prêt pour transformer votre ancienne piscine en piscine naturelle et écologique ?
Découvrez en vidéo la transformation d’une ancienne piscine en piscine naturelle



Exit le chlore, les pH minus et les bromes : l’eau d’une piscine naturelle est douce, agréable au contact de la peau, ne pique pas les yeux et respecte l’écosystème.
La piscine est filtrée naturellement par des plantes et des micro-organismes, sans recours à des produits agressifs.
Grenouilles, libellules, notonectes, oiseaux, microfaune : une piscine naturelle devient rapidement un véritable réservoir de biodiversité.
Et contrairement aux idées reçues, les moustiques y sont absents, car leurs larves sont dévorées par les autres habitants du bassin.
Fini le rideau d’hivernage gris qui gâche la vue depuis vos baies vitrées.
Une piscine naturelle, débâchée toute l’année, évolue avec les saisons, accueille des floraisons, change de couleur… et devient un spectacle vivant.

Vous pouvez connecter l’eau de pluie au bassin, l’entretenir sans contrainte de réglementation, et garder l’usage de votre robot de nettoyage.
Le tout avec un impact réduit sur l’environnement.
On commence souvent par construire un mur intérieur à la piscine existante pour séparer la zone de baignade de la future zone de filtration.
Si vous souhaitez conserver la surface de baignade, il faudra agrandir la surface globale du bassin, ce qui implique de lourds travaux.
Autre solution : réduire la zone de baignade, comme dans l’exemple de la vidéo.

Un nouveau liner spécifique est posé.
En général, un liner en PVC souple, soudé sur mesure par un professionnel, garantit une excellente durabilité (plus de 50 ans).

Cette zone est remplie de plusieurs couches de graviers de différentes granulométries.
Au fond, de gros cailloux, puis des plus petits, jusqu’à un substrat fin qui accueillera les plantes filtrantes.
Cette zone doit avoir un volume équivalent à celui de la zone de baignade.

Pas de filtres UV, pas de filtre à sable, pas de chimie.
Une simple pompe, immergée dans un puits d’aspiration, ou dans un local technique remonte l’eau filtrée mécaniquement et biologiquement vers les refoulements.
L’entretien est simplifié au maximum.

Margelles, terrasse en bois, plantations : vous pouvez aménager l’espace autour de la piscine selon vos goûts.
Le bassin devient un élément paysager majeur dans votre jardin.

On intègre une grande diversité de plantes aquatiques locales qui joueront un rôle essentiel dans la filtration de l’eau : phragmites, iris, menthes aquatiques, typhas, etc.

Une piscine naturelle offre de nombreux avantages, les principaux sont :

Oui, mais…
Ce type de projet nécessite des compétences techniques, notamment en étanchéité et en hydraulique.
Pour les bricoleurs avertis, des systèmes plus simples à construire existent, notamment « la mare baignade ».
Chez Permaculture Design, nous proposons :
Des formations en ligne dédiées aux mares
Transformer une piscine classique en piscine naturelle, c’est bien plus qu’un changement de style : c’est un choix écologique, esthétique et durable.
C’est aussi une façon d’honorer l’eau et la vie dans votre jardin.
Chez Permaculture Design, nous vous aidons à concrétiser ce projet, que vous soyez un particulier, un professionnel ou un autoconstructeur motivé.
Vous avez un rêve et lieu, et vous souhaitez être accompagné par notre bureau d’études spécialisé en permaculture ?
Contactez-nous pour en parler !
Un guide complet pour tout savoir sur la piscine naturelle !
À bientôt 
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
L’article Piscine naturelle : transformez votre ancienne piscine en oasis vivante est apparu en premier sur Permaculture Design.
]]>Fatigués du rythme effréné, du bruit et du béton, ils aspirent à une existence plus simple, en lien avec la nature.
Parmi les nombreuses voies possibles, la permaculture apparaît comme un formidable levier de transition.
Bien plus qu’une méthode de jardinage, elle représente une véritable philosophie de vie, capable d’accompagner une transformation personnelle et familiale.
C’est précisément ce qu’ont vécu Hélène et Philippe, un couple ayant quitté la région parisienne pour s’installer au cœur du Cantal.
Avec notre accompagnement, ils ont conçu un jardin comestible et transformé leur habitat pour tendre vers plus d’autonomie et de sérénité.
Leur témoignage est une source d’inspiration pour toutes celles et ceux qui rêvent de franchir le pas.
Découvrez en vidéo le changement de vie de Hélène & Philippe


La permaculture attire aujourd’hui ceux qui veulent redonner du sens à leur quotidien.
Elle ne se limite pas à produire ses légumes autrement : c’est une démarche globale qui vise à créer des écosystèmes humains résilients.
Changer de vie avec la permaculture, c’est :
Pour de nombreux citadins, cette transition est une réponse aux crises actuelles (écologique, alimentaire, sociale) et une manière concrète de reprendre la main sur leur avenir.
Vous débutez en permaculture et vous êtes un peu perdu ?
Découvrez notre page dédiée aux débutants.
Nés et élevés en région parisienne, Hélène et Philippe ont longtemps mené une vie citadine « classique ».
Philippe a travaillé dans la banque puis dans l’immobilier avant de créer une activité de rénovation intérieure.
Hélène, de son côté, a passé 25 ans dans le BTP.
Mais au fil du temps, le désir d’une autre qualité de vie s’est imposé.
Lorsqu’ils découvrent une ancienne maison au cœur du Cantal, c’est le déclic : la beauté du lieu et la possibilité de mener un double projet – restauration et jardin en permaculture – les séduisent immédiatement.
Ils se lancent alors dans un changement de vie radical :
Un véritable pari sur l’avenir.
Le terrain acquis par Hélène et Philippe était entièrement vierge.
Ensemble, nous avons défini les bases de leur jardin comestible.
Les choix ont été guidés par leurs envies mais aussi par les contraintes locales :
L’idée n’était pas de tout construire d’un coup, mais d’avancer par étapes, en conciliant rêve et réalité.

Aujourd’hui, leur maison et leur jardin reflètent ce nouveau mode de vie.
Les bienfaits sont multiples :
Leur jardin est devenu un véritable havre de paix, reconnu aussi par les voisins qui viennent s’y promener, fascinés par ce que la permaculture a rendu possible.

Si le résultat est enthousiasmant, il ne faut pas occulter les difficultés rencontrées.
Philippe et Hélène insistent sur plusieurs points :
Il est donc essentiel de ne pas idéaliser le changement de vie.
On ne « transpose » pas sa vie citadine à la campagne : on apprend à vivre autrement.

Le témoignage d’Hélène et Philippe illustre parfaitement comment la permaculture peut accompagner un projet de vie.
Plus qu’un simple jardin, elle devient une clé de résilience, de créativité et de reconnexion.
Leur expérience montre que :
Pour celles et ceux qui rêvent d’un tel changement, il existe des outils concrets pour passer à l’action : formations en ligne, accompagnement personnalisé, ateliers pratiques.
Changer de vie avec la permaculture n’est pas une utopie : c’est un chemin accessible, à condition d’être bien préparé et guidé.
Vous avez un rêve et lieu, et vous souhaitez être accompagné par notre bureau d’études spécialisé en permaculture ?

Hélène et Philippe sont la preuve vivante qu’il est possible de réinventer sa vie grâce à la permaculture.
Leur projet, entre rénovation patrimoniale et création d’un jardin comestible, illustre à la fois la beauté, les défis et les immenses satisfactions d’un tel choix.
Si vous aussi, vous rêvez de franchir le pas, inspirez-vous de leur parcours et découvrez comment la permaculture peut transformer votre quotidien.

Vous débutez en permaculture ?
Découvrez notre ebook gratuit « Le guide du permaculteur débutant » pour mieux comprendre ce qu’est la permaculture, faire le plein de conseils et ne plus avoir peur de se lancer.
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L’article Changer de vie avec la permaculture : le témoignage inspirant d’Hélène et Philippe est apparu en premier sur Permaculture Design.
]]>Les poules sont devenues un symbole d’autonomie et de lien au vivant dans nos jardins.
De plus en plus de personnes cherchent à construire un poulailler soi-même pour accueillir ces précieuses alliées.
Selon une étude de l’ObSoCo pour Gamm Vert (2022)[1], plus de 10 % des Français élèvent des poules pondeuses chez eux.
Un chiffre en constante progression, reflet d’un besoin profond d’autonomie alimentaire et de retour au vivant.
Mais pour réussir cette aventure, encore faut-il offrir à ses poules un habitat bien conçu, sûr et fonctionnel.
C’est précisément l’objectif du livre « Construire un poulailler » de Hervé Husson, véritable guide pratique pour réaliser soi-même un poulailler écologique, original et durable.
Éleveur amateur depuis 2007, Hervé Husson est devenu une référence pour tous ceux qui souhaitent se lancer dans l’élevage de volailles en douceur.
Il se consacre aujourd’hui entièrement à sa passion pour les petits élevages, à travers des livres traduits en plusieurs langues chez Ulmer (maison d’édition que nous apprécions particulièrement), des conférences, et un travail de vulgarisation exemplaire.
Sa force ? Expliquer clairement, concrètement, avec des plans réalisables par tous, sans compromis sur le bien-être animal ou la qualité de la construction.
Il a également rédigé plusieurs articles pour le blog de notre bureau d’études permaculturedesign.fr, et est l’auteur de nombreux ouvrages de référence dans le domaine de l’élevage familial et de la permaculture.

Ce livre n’est pas un simple catalogue d’idées.
Il s’agit d’un manuel pratique illustré de 160 pages, comportant pas moins de 175 photos et schémas, pour vous accompagner pas à pas.
Vous y trouverez 12 modèles variés, adaptés à :

Chaque modèle est conçu avec des matériaux simples et durables, dans un souci d’économie et d’écologie.
Vous pouvez ainsi recycler des éléments disponibles localement, tout en garantissant la sécurité contre les prédateurs, et le confort thermique.
Chaque fiche comprend :

L’auteur a pensé chaque détail, pour faciliter l’entretien, la collecte des œufs, l’aération, et la mobilité du poulailler si besoin.
Bref, idéal pour les débutants qui veulent bien faire.
Voici quelques idées de constructions parmi les 12 modèles de poulaillers proposés dans le livre.
Chacun a ses particularités et répond à des besoins différents selon la configuration de votre jardin et vos objectifs d’élevage.

Ce guide est un véritable outil d’émancipation, pour tous ceux qui souhaitent s’engager dans une démarche permacole, produire leurs propres œufs, réduire leurs déchets organiques, et renforcer leur lien au vivant.
Il s’adresse aussi bien aux débutants, qu’aux bricoleurs aguerris, grâce à son ton pédagogique, et son approche très concrète.
12 modèles à réaliser soi-même
Hervé Husson
Éditions Ulmer – 2025.
19.9 €
Vous rêvez d’un poulailler esthétique, durable, facile à entretenir, et pensé pour le bien-être animal ?
Le livre de Hervé Husson est la référence qu’il vous faut.
Et pour aller plus loin dans votre démarche, découvrez notre formation vidéo complète qui vous accompagne de A à Z dans l’installation de vos poules et poulaillers.


Vous voulez de bons œufs frais, mais vous n’y connaissez rien aux poules… Et est-ce que ça marche dans un petit jardin ? Dans cette conférence on dit tout pour inclure des poules dans votre jardin en permaculture tout en préservant le bien-être animal.
À bientôt 
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
[1] Source : https://lobsoco.com/animaux-le-succes-detonnant-des-poules-10-des-francais-en-elevent/
L’article Construire un poulailler durable : 12 modèles à faire soi-même pour un jardin autonome est apparu en premier sur Permaculture Design.
]]>Dans cet article, nous vous emmenons à la découverte de la ruche tronc, un modèle ancestral d’apiculture qui respecte le vivant et s’intègre parfaitement dans une démarche permacole.
Issue des pratiques traditionnelles des régions forestières, comme les Cévennes, la ruche tronc est bien plus qu’un objet rustique : elle est un habitat idéal pour les abeilles, qui leur permet de vivre selon leurs besoins naturels.
Explorons ensemble ses avantages, sa fabrication et son rôle dans une apiculture respectueuse de la biodiversité.
Découvrez en vidéo la ruche tronc avec ami Thierry Masson 


La ruche tronc est une ruche taillée dans un tronc d’arbre, généralement du chêne ou du châtaignier.
Elle imite parfaitement l’habitat naturel des abeilles, qui nichent dans les cavités des arbres. Cette cavité est circulaire, profonde, et de volume compris entre 20 et 40 litres, soit le volume idéal selon les chercheurs Thomas Seeley et Vincent Albouy.
Traditionnellement, on la retrouve dans les zones montagneuses et forestières, posée sur un sol minéral ou sur un autre tronc, et elle fait partie du patrimoine apicole français.

1. Forme et matériaux naturels :
L’intérieur circulaire permet un développement homogène de l’essaim, sans angles morts comme dans les ruches conventionnelles.
Le bois épais (jusqu’à 10 cm) offre une excellente isolation thermique et une forte inertie.

2. Une cavité propolisée :
Les parois rugueuses sont entièrement recouvertes de propolis, substance aux propriétés antiseptiques, antifongiques et antibactériennes.
Cela crée un environnement auto-protégé contre les maladies et parasites.
3. Création d’un biotope complet :
Des auxiliaires naturels comme le faux scorpion ou l’acarien Stratiolaelaps scimitus trouvent refuge dans la ruche tronc, prédant le varroa naturellement.
Les principes philosophiques
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Contrairement à la ruche Dadant (54 L), la ruche tronc reproduit fidèlement le volume naturel recherché par les essaims.
Sans cadres ni barrettes, les abeilles y construisent librement leurs rayons, du haut vers le bas.
Cette liberté favorise un développement harmonieux du couvain, réduit les stress liés aux inspections et permet un essaimage autonome.
Des études ont montré jusqu’à 30 % de mortalité en moins face au varroa dans une ruche propolisée.
Matériaux à privilégier :

Éléments essentiels :
La ruche tronc favorise naturellement l’essaimage grâce à un volume restreint et à un habitat sain.
En réduisant le volume à 30 L, on peut même stimuler l’essaimage pour participer à la repopulation des abeilles dans nos écosystèmes locaux.

C’est donc une ruche à haute valeur écologique, parfaite pour ceux qui souhaitent accueillir un essaim librement dans leur jardin.
Créez une niche écologique et quelqu’un viendra l’habiter !
— Bill Mollison
La ruche tronc est idéale pour un jardin en permaculture où l’on cherche à cohabiter avec la nature plutôt que l’exploiter.
Adopter une ruche tronc, c’est redonner aux abeilles leur place dans le vivant.
Une sélection de livres sur les ruches, l’apiculture naturelle, la gestion des ruches….
À bientôt 
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
Retrouvez Thierry Masson sur son site web :
https://lesbutineursdubonheur.com
L’article Ruche tronc : une solution durable et naturelle pour vos abeilles est apparu en premier sur Permaculture Design.
]]>Mais encore faut-il savoir comment s’y prendre.
Le choix de la ruche est une étape cruciale pour qui souhaite démarrer une apiculture éthique et respectueuse.
Dans cet article, nous allons vous guider pas à pas pour comprendre les différentes familles de ruches naturelles, leurs usages, et comment les intégrer harmonieusement dans une démarche permacole.
Découvrez en vidéo les différentes ruches pour une apiculture naturelle



L’apiculture naturelle vise à respecter au maximum le mode de vie et les besoins biologiques de l’abeille, sans viser exclusivement la production de miel.
Il s’agit de remettre le bien-être de l’essaim au cœur des pratiques : pas de cire gaufrée contaminée, pas d’antibiotiques ni d’interventions invasives, mais un accompagnement doux et observateur.
Contrairement à l’apiculture industrielle, cette approche se base sur l’autonomie, la sobriété, et la coopération avec le vivant.
Elle s’inscrit naturellement dans une logique permacole : diversité, résilience, et éthique du soin.

Le modèle de ruche détermine directement la santé des abeilles, leur confort thermique, leur capacité à se protéger des prédateurs ou à stocker suffisamment de réserves.
Une ruche inadaptée peut entraîner stress, maladies et mortalité précoce.
Choisir une ruche, ce n’est donc pas seulement une question de rendement.
C’est un acte de conception écologique à part entière, qui doit tenir compte du lieu, des ressources florales disponibles, de vos objectifs et de votre niveau d’engagement.

Ce sont les plus proches du mode de vie naturel des abeilles.
Elles ne visent pas la production de miel, mais la restauration écologique.
Ces ruches permettent à l’essaim de construire librement ses rayons, sans cadre ni contrainte.
Elles sont idéales pour favoriser l’essaimage naturel et renforcer la biodiversité locale.



Conçues pour accompagner les abeilles dans une construction naturelle, ces ruches permettent aussi de récolter un peu de miel.



Elles offrent un bon compromis entre respect de l’abeille et possibilité de récolte artisanale.
Ce sont les ruches classiques (Dadant, Langstroth, Voirnot), mais en mode « naturel » : on y retire la cire gaufrée pour laisser les abeilles bâtir elles-mêmes.
Avec des cadres à jambage et sans traitements chimiques, elles peuvent s’intégrer dans une apiculture douce, à condition de limiter les ouvertures et d’adopter une conduite cohérente avec les cycles de la ruche

Il est aussi pertinent d’avoir plusieurs types de ruches : par exemple, une ruche de biodiversité pour l’essaimage naturel et deux ruches à éléments pour la récolte.

Une ruche, même naturelle, doit être adaptée au lieu.
Voici quelques conseils :
Intégrer une ruche dans un design en permaculture favorise les interactions positives avec l’ensemble du jardin.
Les abeilles vous pousseront à repenser la diversité végétale, la succession florale et la coopération avec les autres pollinisateurs.
Comme pour tout système vivant, il faut comprendre avant de manipuler.
L’apiculture naturelle n’est pas complexe, mais demande une posture d’écoute et de patience.
Vous pouvez aussi nous contacter pour une conception de votre jardin avec ruches naturelles, en lien avec les objectifs de votre lieu.
Choisir une ruche en apiculture naturelle, c’est choisir un lien différent avec le vivant.
C’est sortir d’une logique de rendement pour entrer dans une dynamique de soin, de coévolution et de respect.
Chaque ruche a sa place, à condition qu’elle soit choisie en conscience.
C’est cette conscience que nous cherchons à cultiver à travers nos formations et nos accompagnements en permaculture.

Une sélection de livres sur les ruches, l’apiculture naturelle, la gestion des ruches….
À bientôt 
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
Retrouvez Thierry Masson sur son site web :
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]]>Plutôt que d’utiliser des pièges ou des poisons nocifs pour l’environnement, la permaculture préconise une approche plus naturelle : attirer leurs prédateurs naturels.
En favorisant la biodiversité, il est possible de réguler naturellement la population de ces petits mammifères et de maintenir un écosystème équilibré.
Découvrez les prédateurs des mulots et campagnols dans notre vidéo avec notre ami Gilles Leblais



Les campagnols et mulots sont de petits rongeurs qui se nourrissent principalement de racines, de graines et de jeunes pousses.
En creusant des galeries souterraines, ils peuvent endommager les racines des plantes, fragiliser le sol et causer des pertes importantes dans un potager.
Le campagnol terrestre, aussi appelé rat taupier, est particulièrement redouté pour les ravages qu’il peut causer aux cultures.
Dans un jardin en permaculture, l’objectif n’est pas d’éradiquer complètement ces rongeurs, mais de favoriser un équilibre entre prédateurs et proies.
Les prédateurs naturels jouent un rôle essentiel en limitant la prolifération des campagnols et mulots.
En les attirant dans votre jardin, vous favorisez une autorégulation de l’écosystème.
Les principes philosophiques
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Les principes basiques
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Créez une niche écologique et quelqu’un viendra l’habiter !
— Bill Mollison
Les rapaces (diurnes et nocturnes)








Les mammifères chasseurs de rongeurs


Les reptiles alliés du jardin



Favoriser la biodiversitéLes principes basiques
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Installer des abris et nichoirs


Quelles tailles pour les trous de vos nichoirs ?
Cette fiche gratuite réalisée avec Gilles Leblais, spécialiste de la vie sauvage vous indiquera quelles tailles choisir pour quelles espèces.
Limiter les interventions humaines nuisiblesPlutôt que de chercher à lutter directement contre les campagnols et mulots, la permaculture propose une solution plus durable : attirer leurs prédateurs naturels.
En favorisant la biodiversité et en aménageant intelligemment son jardin en permaculture, il est possible de réduire naturellement la population de ces rongeurs sans avoir recours à des méthodes nocives pour l’environnement.
Un jardin équilibré est un jardin en bonne santé !
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L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
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]]>Ces petits insectes, qui prolifèrent rapidement, affaiblissent les plantes en aspirant leur sève et peuvent même transmettre des maladies.
Beaucoup se tournent vers les insecticides ou des traitements naturels, comme le savon noir, mais il existe une solution bien plus écologique et durable : attirer leurs prédateurs naturels !
En misant sur la biodiversité et l’équilibre naturel, vous pouvez transformer votre jardin en un écosystème autosuffisant où les auxiliaires régulent d’eux-mêmes la population de pucerons.
Voyons ensemble quels sont ces alliés précieux et comment les inviter dans votre jardin en permaculture.
Découvrez les prédateurs des pucerons dans notre vidéo avec notre ami Gilles Leblais



Un jardin équilibré est un jardin où les nuisibles ne prennent pas le dessus grâce à la présence de leurs prédateurs naturels.
Plus vous favoriserez la diversité des espèces, plus votre jardin s’auto-régulera sans intervention humaine.
Les principes basiques
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Les ennemis naturels des pucerons sont variés : certains insectes comme ,les coccinelles et les chrysopes, mais aussi plusieurs espèces d’oiseaux qui en raffolent.
Leur présence en nombre suffisant permet de limiter les invasions de pucerons.


Les coccinelles sont sans doute les plus célèbres alliées des jardiniers.
Une seule larve de coccinelle peut dévorer plusieurs centaines de pucerons en quelques jours.
Comment les attirer ?
– Planter des fleurs mellifères, comme la bourrache ou le pissenlit.
– Installer des abris en bois ou en paille pour l’hivernation.
– Éviter les pesticides qui détruisent leur habitat.

Moins connus que les coccinelles ou les chrysopes, les perce-oreilles (ou forficules) sont pourtant de redoutables prédateurs naturels des pucerons.
Leur rôle dans l’équilibre écologique du jardin en permaculture est souvent sous-estimé, alors qu’ils peuvent être d’une grande aide pour lutter contre ces ravageurs sans recourir aux pesticides.
Comment les attirer ?
– Placer des pots remplis de paille retournés sur des piquets dans le potager.
– Maintenir une légère humidité dans certaines zones du jardin.

Surnommées « lions des pucerons », les larves de chrysopes consomment en grande quantité ces nuisibles.
Comment les attirer ?
– Installer des gîtes à chrysopes remplis de paille à proximité des fenêtres et du potager.
– Planter des espèces comme la capucine ou le fenouil.

Les mésanges bleues et charbonnières peuvent consommer plusieurs milliers de pucerons par jour, notamment lorsqu’elles nourrissent leurs petits.
Comment les attirer ?
– Installer des nichoirs adaptés à leurs besoins.
– Laisser des haies naturelles et des bosquets où elles peuvent se percher.

Ces oiseaux insectivores se nourrissent volontiers de pucerons qu’ils trouvent sur les feuilles et les branches.
Comment les attirer ?
– Favoriser des haies diversifiées et des zones de refuge naturelles.
– Placer des points d’eau pour qu’ils puissent s’hydrater.
Installer des hôtels à insectes ou des abris spécifiques permet de stabiliser la population des auxiliaires sur le long terme.

Placer des nichoirs adaptés aux différentes espèces favorise leur installation et leur reproduction.
Quelles tailles pour les trous de vos nichoirs ?
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Certaines plantes attirent les prédateurs naturels, tandis que d’autres repoussent les pucerons.
À planter pour attirer les auxiliaires : bourrache, fenouil, capucine.
Plantes répulsives contre les pucerons : lavande, menthe poivrée, sauge.
Un jardin trop net favorise les déséquilibres. En laissant certaines zones en friche et en associant différentes plantes, vous garantissez un écosystème riche et diversifié.
Découvrez comment la pratique novatrice de la tonte différenciée va vous faire gagner du temps, de l’argent et favorisera en plus la biodiversité.
Certaines associations de cultures permettent de limiter naturellement la propagation des pucerons.
Par exemple, planter de la fève attire les pucerons, mais si elle est associée à de la lavande ou du basilic, ces derniers seront naturellement repoussés.
Lutter contre les pucerons ne signifie pas utiliser des traitements chimiques ou des solutions temporaires.
En favorisant la biodiversité et en attirant leurs prédateurs naturels, vous mettez en place un écosystème équilibré où chaque espèce joue son rôle.
Privilégier la nature, c’est cultiver un jardin plus sain et résilient.
Observez, testez et laissez faire la nature, elle vous le rendra bien !
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