Dans cet article, nous vous emmenons à la découverte de la ruche tronc, un modèle ancestral d’apiculture qui respecte le vivant et s’intègre parfaitement dans une démarche permacole.
Issue des pratiques traditionnelles des régions forestières, comme les Cévennes, la ruche tronc est bien plus qu’un objet rustique : elle est un habitat idéal pour les abeilles, qui leur permet de vivre selon leurs besoins naturels.
Explorons ensemble ses avantages, sa fabrication et son rôle dans une apiculture respectueuse de la biodiversité.
Découvrez en vidéo la ruche tronc avec ami Thierry Masson
La ruche tronc est une ruche taillée dans un tronc d’arbre, généralement du chêne ou du châtaignier.
Elle imite parfaitement l’habitat naturel des abeilles, qui nichent dans les cavités des arbres. Cette cavité est circulaire, profonde, et de volume compris entre 20 et 40 litres, soit le volume idéal selon les chercheurs Thomas Seeley et Vincent Albouy.
Traditionnellement, on la retrouve dans les zones montagneuses et forestières, posée sur un sol minéral ou sur un autre tronc, et elle fait partie du patrimoine apicole français.
1. Forme et matériaux naturels :
L’intérieur circulaire permet un développement homogène de l’essaim, sans angles morts comme dans les ruches conventionnelles.
Le bois épais (jusqu’à 10 cm) offre une excellente isolation thermique et une forte inertie.
2. Une cavité propolisée :
Les parois rugueuses sont entièrement recouvertes de propolis, substance aux propriétés antiseptiques, antifongiques et antibactériennes.
Cela crée un environnement auto-protégé contre les maladies et parasites.
3. Création d’un biotope complet :
Des auxiliaires naturels comme le faux scorpion ou l’acarien Stratiolaelaps scimitus trouvent refuge dans la ruche tronc, prédant le varroa naturellement.
Les principes philosophiques
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Contrairement à la ruche Dadant (54 L), la ruche tronc reproduit fidèlement le volume naturel recherché par les essaims.
Sans cadres ni barrettes, les abeilles y construisent librement leurs rayons, du haut vers le bas.
Cette liberté favorise un développement harmonieux du couvain, réduit les stress liés aux inspections et permet un essaimage autonome.
Des études ont montré jusqu’à 30 % de mortalité en moins face au varroa dans une ruche propolisée.
Matériaux à privilégier :
Éléments essentiels :
La ruche tronc favorise naturellement l’essaimage grâce à un volume restreint et à un habitat sain.
En réduisant le volume à 30 L, on peut même stimuler l’essaimage pour participer à la repopulation des abeilles dans nos écosystèmes locaux.
C’est donc une ruche à haute valeur écologique, parfaite pour ceux qui souhaitent accueillir un essaim librement dans leur jardin.
Créez une niche écologique et quelqu’un viendra l’habiter !
— Bill Mollison
La ruche tronc est idéale pour un jardin en permaculture où l’on cherche à cohabiter avec la nature plutôt que l’exploiter.
Adopter une ruche tronc, c’est redonner aux abeilles leur place dans le vivant.
Une sélection de livres sur les ruches, l’apiculture naturelle, la gestion des ruches….
À bientôt
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
Retrouvez Thierry Masson sur son site web :
https://lesbutineursdubonheur.com
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]]>Mais encore faut-il savoir comment s’y prendre.
Le choix de la ruche est une étape cruciale pour qui souhaite démarrer une apiculture éthique et respectueuse.
Dans cet article, nous allons vous guider pas à pas pour comprendre les différentes familles de ruches naturelles, leurs usages, et comment les intégrer harmonieusement dans une démarche permacole.
Découvrez en vidéo les différentes ruches pour une apiculture naturelle
L’apiculture naturelle vise à respecter au maximum le mode de vie et les besoins biologiques de l’abeille, sans viser exclusivement la production de miel.
Il s’agit de remettre le bien-être de l’essaim au cœur des pratiques : pas de cire gaufrée contaminée, pas d’antibiotiques ni d’interventions invasives, mais un accompagnement doux et observateur.
Contrairement à l’apiculture industrielle, cette approche se base sur l’autonomie, la sobriété, et la coopération avec le vivant.
Elle s’inscrit naturellement dans une logique permacole : diversité, résilience, et éthique du soin.
Le modèle de ruche détermine directement la santé des abeilles, leur confort thermique, leur capacité à se protéger des prédateurs ou à stocker suffisamment de réserves.
Une ruche inadaptée peut entraîner stress, maladies et mortalité précoce.
Choisir une ruche, ce n’est donc pas seulement une question de rendement.
C’est un acte de conception écologique à part entière, qui doit tenir compte du lieu, des ressources florales disponibles, de vos objectifs et de votre niveau d’engagement.
Ce sont les plus proches du mode de vie naturel des abeilles.
Elles ne visent pas la production de miel, mais la restauration écologique.
Ces ruches permettent à l’essaim de construire librement ses rayons, sans cadre ni contrainte.
Elles sont idéales pour favoriser l’essaimage naturel et renforcer la biodiversité locale.
Conçues pour accompagner les abeilles dans une construction naturelle, ces ruches permettent aussi de récolter un peu de miel.
Elles offrent un bon compromis entre respect de l’abeille et possibilité de récolte artisanale.
Ce sont les ruches classiques (Dadant, Langstroth, Voirnot), mais en mode « naturel » : on y retire la cire gaufrée pour laisser les abeilles bâtir elles-mêmes.
Avec des cadres à jambage et sans traitements chimiques, elles peuvent s’intégrer dans une apiculture douce, à condition de limiter les ouvertures et d’adopter une conduite cohérente avec les cycles de la ruche
Il est aussi pertinent d’avoir plusieurs types de ruches : par exemple, une ruche de biodiversité pour l’essaimage naturel et deux ruches à éléments pour la récolte.
Une ruche, même naturelle, doit être adaptée au lieu.
Voici quelques conseils :
Intégrer une ruche dans un design en permaculture favorise les interactions positives avec l’ensemble du jardin.
Les abeilles vous pousseront à repenser la diversité végétale, la succession florale et la coopération avec les autres pollinisateurs.
Comme pour tout système vivant, il faut comprendre avant de manipuler.
L’apiculture naturelle n’est pas complexe, mais demande une posture d’écoute et de patience.
Vous pouvez aussi nous contacter pour une conception de votre jardin avec ruches naturelles, en lien avec les objectifs de votre lieu.
Choisir une ruche en apiculture naturelle, c’est choisir un lien différent avec le vivant.
C’est sortir d’une logique de rendement pour entrer dans une dynamique de soin, de coévolution et de respect.
Chaque ruche a sa place, à condition qu’elle soit choisie en conscience.
C’est cette conscience que nous cherchons à cultiver à travers nos formations et nos accompagnements en permaculture.
Une sélection de livres sur les ruches, l’apiculture naturelle, la gestion des ruches….
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]]>Plutôt que d’utiliser des pièges ou des poisons nocifs pour l’environnement, la permaculture préconise une approche plus naturelle : attirer leurs prédateurs naturels.
En favorisant la biodiversité, il est possible de réguler naturellement la population de ces petits mammifères et de maintenir un écosystème équilibré.
Découvrez les prédateurs des mulots et campagnols dans notre vidéo avec notre ami Gilles Leblais
Les campagnols et mulots sont de petits rongeurs qui se nourrissent principalement de racines, de graines et de jeunes pousses.
En creusant des galeries souterraines, ils peuvent endommager les racines des plantes, fragiliser le sol et causer des pertes importantes dans un potager.
Le campagnol terrestre, aussi appelé rat taupier, est particulièrement redouté pour les ravages qu’il peut causer aux cultures.
Dans un jardin en permaculture, l’objectif n’est pas d’éradiquer complètement ces rongeurs, mais de favoriser un équilibre entre prédateurs et proies.
Les prédateurs naturels jouent un rôle essentiel en limitant la prolifération des campagnols et mulots.
En les attirant dans votre jardin, vous favorisez une autorégulation de l’écosystème.
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Quelles tailles pour les trous de vos nichoirs ?
Cette fiche gratuite réalisée avec Gilles Leblais, spécialiste de la vie sauvage vous indiquera quelles tailles choisir pour quelles espèces.
Plutôt que de chercher à lutter directement contre les campagnols et mulots, la permaculture propose une solution plus durable : attirer leurs prédateurs naturels.
En favorisant la biodiversité et en aménageant intelligemment son jardin en permaculture, il est possible de réduire naturellement la population de ces rongeurs sans avoir recours à des méthodes nocives pour l’environnement.
Un jardin équilibré est un jardin en bonne santé !
À bientôt
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Découvrez comment créer ou transformer facilement votre jardin en un Écosystème Durable, Équilibré et Nourricier grâce à la permaculture !
Qu’est-ce que la permaculture ? Comment la pratiquer ? Des outils clairs et concis pour bien débuter.
Christophe Curci et Benjamin Broustey
Éditions Imagine un colibri – 2017.
23 €
Des trésors pour la biodiversité
Gilles Leblais
Éditions Terre Vivante – 2022.
15 €
Retrouvez Gilles Leblais sur son site web :
https://www.gillesleblais.com
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]]>Ces petits insectes, qui prolifèrent rapidement, affaiblissent les plantes en aspirant leur sève et peuvent même transmettre des maladies.
Beaucoup se tournent vers les insecticides ou des traitements naturels, comme le savon noir, mais il existe une solution bien plus écologique et durable : attirer leurs prédateurs naturels !
En misant sur la biodiversité et l’équilibre naturel, vous pouvez transformer votre jardin en un écosystème autosuffisant où les auxiliaires régulent d’eux-mêmes la population de pucerons.
Voyons ensemble quels sont ces alliés précieux et comment les inviter dans votre jardin en permaculture.
Découvrez les prédateurs des pucerons dans notre vidéo avec notre ami Gilles Leblais
Un jardin équilibré est un jardin où les nuisibles ne prennent pas le dessus grâce à la présence de leurs prédateurs naturels.
Plus vous favoriserez la diversité des espèces, plus votre jardin s’auto-régulera sans intervention humaine.
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Les ennemis naturels des pucerons sont variés : certains insectes comme ,les coccinelles et les chrysopes, mais aussi plusieurs espèces d’oiseaux qui en raffolent.
Leur présence en nombre suffisant permet de limiter les invasions de pucerons.
Les coccinelles sont sans doute les plus célèbres alliées des jardiniers.
Une seule larve de coccinelle peut dévorer plusieurs centaines de pucerons en quelques jours.
Comment les attirer ?
– Planter des fleurs mellifères, comme la bourrache ou le pissenlit.
– Installer des abris en bois ou en paille pour l’hivernation.
– Éviter les pesticides qui détruisent leur habitat.
Moins connus que les coccinelles ou les chrysopes, les perce-oreilles (ou forficules) sont pourtant de redoutables prédateurs naturels des pucerons.
Leur rôle dans l’équilibre écologique du jardin en permaculture est souvent sous-estimé, alors qu’ils peuvent être d’une grande aide pour lutter contre ces ravageurs sans recourir aux pesticides.
Comment les attirer ?
– Placer des pots remplis de paille retournés sur des piquets dans le potager.
– Maintenir une légère humidité dans certaines zones du jardin.
Surnommées « lions des pucerons », les larves de chrysopes consomment en grande quantité ces nuisibles.
Comment les attirer ?
– Installer des gîtes à chrysopes remplis de paille à proximité des fenêtres et du potager.
– Planter des espèces comme la capucine ou le fenouil.
Les mésanges bleues et charbonnières peuvent consommer plusieurs milliers de pucerons par jour, notamment lorsqu’elles nourrissent leurs petits.
Comment les attirer ?
– Installer des nichoirs adaptés à leurs besoins.
– Laisser des haies naturelles et des bosquets où elles peuvent se percher.
Ces oiseaux insectivores se nourrissent volontiers de pucerons qu’ils trouvent sur les feuilles et les branches.
Comment les attirer ?
– Favoriser des haies diversifiées et des zones de refuge naturelles.
– Placer des points d’eau pour qu’ils puissent s’hydrater.
Installer des hôtels à insectes ou des abris spécifiques permet de stabiliser la population des auxiliaires sur le long terme.
Placer des nichoirs adaptés aux différentes espèces favorise leur installation et leur reproduction.
Quelles tailles pour les trous de vos nichoirs ?
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Certaines plantes attirent les prédateurs naturels, tandis que d’autres repoussent les pucerons.
À planter pour attirer les auxiliaires : bourrache, fenouil, capucine.
Plantes répulsives contre les pucerons : lavande, menthe poivrée, sauge.
Un jardin trop net favorise les déséquilibres. En laissant certaines zones en friche et en associant différentes plantes, vous garantissez un écosystème riche et diversifié.
Découvrez comment la pratique novatrice de la tonte différenciée va vous faire gagner du temps, de l’argent et favorisera en plus la biodiversité.
Certaines associations de cultures permettent de limiter naturellement la propagation des pucerons.
Par exemple, planter de la fève attire les pucerons, mais si elle est associée à de la lavande ou du basilic, ces derniers seront naturellement repoussés.
Lutter contre les pucerons ne signifie pas utiliser des traitements chimiques ou des solutions temporaires.
En favorisant la biodiversité et en attirant leurs prédateurs naturels, vous mettez en place un écosystème équilibré où chaque espèce joue son rôle.
Privilégier la nature, c’est cultiver un jardin plus sain et résilient.
Observez, testez et laissez faire la nature, elle vous le rendra bien !
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]]>Vous rêvez de transformer votre jardin en véritable forêt nourricière ?
De cueillir des fruits savoureux, rustiques, adaptés à votre sol et à votre climat, tout en respectant les principes de la permaculture ?
Le livre « Variétés fruitières pour des jardins-forêts productifs » est sans aucun doute l’outil qu’il vous faut.
Dans un contexte où les enjeux de résilience alimentaire, de biodiversité et d’autonomie deviennent de plus en plus cruciaux, ce livre est une mine d’or pour tous ceux qui souhaitent concevoir un jardin-forêt comestible en climat tempéré.
Que vous soyez débutant en jardinage naturel ou déjà engagé dans une démarche de permaculture, cet ouvrage vous apportera des connaissances solides, des conseils pratiques, et une richesse d’informations difficile à trouver ailleurs.
C’est le septième ouvrage de Franck Nathié, et l’on peut déjà vous dire que cet ouvrage fera, une fois encore, référence
Le livre est écrit par Franck Nathié, spécialiste reconnu des jardins-forêts et de la culture multi-étagée depuis plus de 20 ans.
Fondateur de l’association La Forêt Nourricière, il est également formateur, chercheur et designer en permaculture.
Depuis 2001, Franck mène un travail remarquable de recensement et d’expérimentation sur les espèces fruitières les plus adaptées aux systèmes résilients et productifs.
Son approche est à la fois rigoureuse sur le plan botanique et profonde sur le plan éthique, alignée avec les trois piliers de la permaculture : prendre soin de la terre, prendre soin des humains et partager équitablement.
Nous apprécions tout particulièrement le travail de Franck, c’est pourquoi nous nous sommes associés à lui pour créer ensemble une formation en ligne sur le micro jardin-forêt productif dans l’idée de permettre à toutes et à tous, même sans connaissances de départ, de produire ses fruits et légumes sans effort (de 10 à 25 kg par m² cultivé).
Ce n’est pas un simple catalogue de fruits.
« Variétés fruitières pour des jardins-forêts productifs » est une véritable bible pratique organisée autour de plus de 80 espèces d’arbres, d’arbustes, de lianes et de buissons fruitiers, adaptées aux différents microclimats du climat tempéré.
À noter : le livre présente 148 pépiniéristes spécialisés, dont beaucoup en agriculture biologique, permettant de se fournir facilement en plants adaptés.
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La Forêt nourricière – 2025.
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Ce livre est vraiment dédié à tous ceux qui veulent faire :
À la fois accessible aux débutants, mais tellement riche en variétés et en informations que les professionnels y trouveront aussi leur intérêt.
Nous pensons notamment aux
L’un des grands atouts de ce livre, c’est sa dimension opérationnelle.
Chaque fiche espèce ou variété fournit des données précises : rusticité, besoins en eau, pollinisation, type de sol préféré, exposition idéale, mais aussi goût des fruits, rendements, utilisations culinaires…
Imaginez que vous habitiez en Bourgogne. Grâce au livre, vous identifiez :
Autant d’éléments pour construire un système agroforestier durable, nourricier et magnifique.
Découvrez la formation en ligne que nous avons créée avec Franck afin de créer un micro-jardin forêt chez vous sur seulement 100 m².
En complément de lecture, pour toutes celles et ceux prêts à passer à l’action sur le terrain et qui ne veulent rien oublier d’essentiel, munissez-vous du calendrier perpétuel du jardin-forêt et potager productif en permaculture réalisé, lui aussi, par Franck Nathié !
Un super outil, simple et efficace, pour voir d’un simple coup d’œil toutes les actions à faire chaque mois au jardin !
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L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
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]]>Le livre L’art du foodscaping de Marie Chioca est une source d’inspiration précieuse et concrète.
Publié chez Terre Vivante, cet ouvrage richement illustré vous montre comment transformer votre jardin ou votre potager en un véritable tableau vivant… tout en produisant fruits, légumes, herbes et fleurs comestibles.
Autrice, jardinière expérimentée, photographe et vidéaste, Marie Chioca est bien connue des amateurs de jardinage bio.
Elle partage depuis plus de dix ans ses conseils pratiques à travers son blog Permaculture familiale et ses livres à succès, dont Mon fabuleux jardin en permaculture.
Dans L’art du foodscaping, elle dévoile les secrets de son jardin dauphinois, un lieu autonome, abondant et incroyablement poétique.
Le foodscaping, contraction de food (nourriture) et landscaping (aménagement paysager), consiste à intégrer des plantes comestibles dans des compositions paysagères esthétiques.
Ce n’est pas une mode nouvelle : les jardins de curés et d’abbayes pratiquaient déjà cette cohabitation harmonieuse entre fleurs et légumes.
Marie Chioca remet au goût du jour cet art ancien en y ajoutant une touche contemporaine, guidée par les principes de la permaculture.
Divisé en plusieurs chapitres thématiques, le livre propose :
Marie Chioca ne se contente pas de belles photos.
Elle détaille chaque scène végétale : quelles variétés planter, comment les associer, et quels résultats espérer.
Par exemple, dans le massif « Symphonie de complémentaires en demi-tons », elle mêle aubergines ‘Lavender Frog Eggs’, poivrons ‘Oda’, zinnias, cosmos et choux ‘Kalybos’ pour un effet visuel spectaculaire… et des récoltes gourmandes !
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Dans son introduction passionnée, l’autrice insiste sur le besoin de réconcilier l’esthétique et l’abondance, le beau et le bon.
Cultiver des légumes ne devrait pas se limiter à l’utile : pourquoi ne pas rendre cette activité belle et inspirante ?
Le foodscaping, c’est aussi une réponse à la crise écologique, une manière joyeuse de s’orienter vers l’autonomie alimentaire, le respect des sols, et la préservation de la biodiversité.
Débutants en permaculture, jardiniers confirmés, esthètes du potager, passionnés de design végétal…
L’art du foodscaping parle à toutes celles et ceux qui veulent transformer leur jardin en un petit paradis nourricier.
Accessible, généreux et concret, il ouvre la voie à un jardinage joyeux, durable et profondément humain.
Si vous cherchez à concilier art du jardinage, autonomie alimentaire, esthétique végétale et engagement écologique, ce livre est fait pour vous.
Et si vous avez déjà un potager, ce sera l’occasion de le réenchanter…
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]]>Méthode agroécologique respectueuse de la vie du sol, elle s’inscrit pleinement dans la philosophie permaculturelle.
Chez Permaculture Design, nous avons accompagné de nombreux projets intégrant cette approche, dont celui que nous vous présentons aujourd’hui.
Dans cet article, découvrez le témoignage inspirant de Vincent, jeune maraîcher formé au maraîchage sur sol vivant, qui partage son expérience terrain et les bénéfices concrets de cette méthode dans le cadre d’un projet conçu par notre bureau d’études.
Un retour d’expérience précieux qui permet aussi de remettre en perspective certains aspects parfois controversés en permaculture, comme l’usage des bâches de culture.
Son regard apporte un éclairage pragmatique sur ce sujet souvent tabou.
Découvrez en vidéo le témoignage de Vincent sur ses débuts
en maraîchage sur sol vivant
Le maraîchage sur sol vivant (MSV) est une approche agricole qui vise à produire des légumes en favorisant au maximum la vie du sol et sans recourir au travail mécanique profond (type labour).
En s’appuyant sur les principes de la permaculture — observer, s’adapter et agir de façon pragmatique — cette méthode répond à des objectifs de production durable, même sur de petites surfaces.
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Dans le cadre de ce projet, le MSV nous est apparu comme la technique la plus pertinente.
Le contexte et les ambitions du projet (intensifier la production sur une surface réduite, limiter les intrants et maximiser la résilience du sol) correspondaient parfaitement aux atouts de cette méthode.
Vincent, jeune diplômé en agroécologie et passionné par la vie du sol, incarne parfaitement cette nouvelle génération de maraîchers qui veulent allier éthique, écologie et rentabilité.
Non issu du milieu agricole, il choisit de se former sur le terrain après un parcours académique axé sur la recherche.
C’est via une annonce en lien avec le MSV qu’il rejoint le projet, encadré par François Mulet, figure de référence dans le domaine.
Grâce à cet accompagnement, Vincent passe rapidement de la théorie à la pratique et commence à structurer son propre système de production en maraîchage sur sol vivant.
Le projet démarre sur une prairie non travaillée depuis plusieurs années.
Cet état initial est favorable à une bonne vie du sol, condition essentielle pour la réussite en MSV.
Vincent et son équipe apportent 10 cm de broyat grossier (BRF) puis bâchent les planches.
Cette couverture limite l’enherbement et favorise la décomposition par les champignons et les bactéries du sol.
La première année, quelques planches de test sont mises en culture avec des courges, melons et concombres.
Résultat ?
Pas de maladies et une productivité au rendez-vous !
Les cultures sont plus résilientes face aux attaques de champignons ou d’insectes.
Vincent constate une faible pression cryptogamique et une biodiversité fonctionnelle importante.
Les légumes issus du MSV affichent de meilleurs taux de sucre et d’acides aminés, ce qui favorise leur conservation et leur qualité nutritive.
Sous les bâches, une vie intense s’installe : vers de terre, collemboles, champignons… Tout concourt à structurer le sol et à améliorer sa fertilité naturellement.
Le désherbage devient quasi inexistant grâce à l’usage raisonné des bâches et toiles tissées réutilisables, permettant de libérer du temps pour d’autres tâches essentielles.
Certes, l’utilisation de bâches peut soulever la question de l’impact écologique.
Mais comparé à un recours intensif au tracteur et à la mécanisation, leur usage raisonné réduit considérablement l’empreinte carbone de l’exploitation sur le long terme.
Vincent illustre cela par sa gestion minimaliste du matériel : un tracteur, un broyeur et un épandeur suffisent pour l’ensemble de ses opérations.
Un bon exemple de sobriété énergétique !
1. Visitez des fermes diversifiées (bio, conventionnelles, MSV) pour comprendre les différentes approches.
2. Formez-vous sérieusement en maraîchage sol vivant et en agroécologie.
3. Adaptez votre projet à votre contexte local : chaque sol, climat et objectif est unique.
4. Soyez patient et observez la vie du sol avant d’intervenir.
L’expérience de Vincent prouve que le maraîchage sur sol vivant est une solution concrète pour produire des légumes de qualité tout en respectant le vivant.
Chez PermacultureDesign, nous intégrons cette méthode dans de nombreux projets sur mesure, en fonction des objectifs et du contexte de nos clients.
Envie de passer à l’action ?
Découvrez nos formations en ligne ou demandez-nous un devis pour la conception de votre projet en permaculture.
Vous avez un rêve et lieu, et vous souhaitez être accompagné par notre bureau d’études spécialisé en permaculture ?
Le maraîchage sur sol vivant est une méthode agricole qui vise à produire sans labour, en favorisant la vie biologique du sol grâce à des apports organiques et à la couverture permanente du sol.
Le MSV repose sur l’absence de travail mécanique profond, contrairement au maraîchage conventionnel qui utilise souvent le labour et des outils rotatifs.
Moins de maladies, meilleure fertilité du sol, gain de temps sur le désherbage et des récoltes plus nutritives.
Non, un tracteur léger avec quelques outils simples (épandeur, broyeur) suffisent à gérer l’ensemble des opérations.
Oui, à condition de bien se former et de démarrer progressivement.
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]]>Après des heures passées à bichonner son potager, il est frustrant de découvrir au matin des feuilles grignotées et des plants décimés.
Nombreux sont ceux qui ont tenté diverses solutions pour s’en débarrasser : granulés chimiques, pièges à bière, coquilles d’œufs, cendre…
Mais en permaculture, on préfère travailler avec la nature plutôt que contre elle.
Plutôt que d’éliminer les limaces directement, pourquoi ne pas favoriser leurs prédateurs naturels ?
Attirer ces auxiliaires est une solution durable et efficace pour réguler naturellement les limaces tout en enrichissant la biodiversité du jardin.
Découvrons ensemble ces alliés précieux et comment leur offrir un habitat propice.
Découvrez les prédateurs des limaces dans notre vidéo avec Gilles Leblais
Un jardin équilibré repose sur la diversité des espèces qui le peuplent.
En favorisant la présence de prédateurs naturels des limaces, on obtient un écosystème fonctionnel où chaque être vivant joue un rôle régulateur.
Les avantages sont nombreux :
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Certains insectes sont de redoutables chasseurs de limaces. Voici les plus efficaces.
Les carabes sont des coléoptères présents dans presque tous les jardins. Ils se nourrissent des œufs, des larves et des jeunes limaces.
Comment les attirer ?
Conserver des zones sauvages avec du bois mort et des haies sèches permet d’offrir un refuge idéal aux carabes.
Les oiseaux sont souvent sous-estimés dans la lutte contre les limaces. Pourtant, plusieurs espèces en raffolent :
Comment les attirer ?
Installer des haies, des nichoirs et des points d’eau favorise leur présence.
Le hérisson est l’un des plus grands prédateurs naturels des limaces.
Il chasse principalement la nuit et consomme une grande quantité de mollusques.
Comment l’aider ?
Laisser des tas de branchages et éviter l’usage de pesticides favorise son installation.
La musaraigne est capable de manger son poids en insectes et en limaces chaque jour.
Comment l’attirer ?
Un jardin enherbé avec des zones sauvages est idéal pour elle.
La tonte différenciée est idéale pour créer ces zones et ne plus passer ces week-ends à tondre.
Comment les attirer ?
Créer une mare naturelle et conserver des tas de bois permet d’offrir un habitat adapté.
Pour favoriser la présence de ces auxiliaires, quelques aménagements simples suffisent :
Des trésors pour la biodiversité
Gilles Leblais
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Découvrez comment créer ou transformer facilement votre jardin en un Écosystème Durable, Équilibré et Nourricier grâce à la permaculture !
Découvrez notre série de vidéos spéciale débutants.
Plutôt que de lutter activement contre les limaces, adoptez une approche permaculturelle en attirant leurs prédateurs naturels.
Ces alliés du jardinier permettent une régulation efficace, sans effort et sans impact négatif sur l’environnement.
En diversifiant les habitats et en favorisant la biodiversité, vous transformerez votre jardin en un écosystème équilibré et résilient.
Et vous, avez-vous déjà observé ces prédateurs naturels dans votre jardin ?
Partagez votre expérience en commentaire !
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]]>En adoptant des pratiques respectueuses de la nature et en favorisant un sol vivant, cette méthode permet de produire des légumes sains tout en préservant la biodiversité.
Cet article détaille les cinq piliers fondamentaux de cette approche, basés sur l’expérience réussie du Potager de Loire, un exemple inspirant de conversion agroécologique.
Découvrez en vidéo Le Potager de Loire avec Yolain
Le maraîchage agroécologique est une forme d’agriculture qui applique les principes de l’agroécologie au maraîchage.
Contrairement au maraîchage conventionnel, cette approche met l’accent sur le respect des écosystèmes naturels, la réduction des intrants chimiques et la valorisation des ressources locales.
Les principaux bénéfices de cette méthode incluent :
Le Potager de Loire illustre parfaitement ces principes en cultivant sur un sol anciennement pauvre, aujourd’hui transformé en une terre riche et fertile.
L’élimination totale des pesticides et engrais chimiques, y compris ceux autorisés en agriculture biologique, est une pierre angulaire du maraîchage agroécologique.
Cette approche favorise des alternatives naturelles pour enrichir et protéger le sol :
Ces pratiques ont permis au Potager de Loire d’éviter toute dépendance à l’industrie chimique, rendant la production totalement naturelle et durable.
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Le travail du sol, comme le labour, détruit sa structure et tue la vie microbienne essentielle à sa fertilité.
En maraîchage agroécologique, cette pratique est remplacée par :
Cette approche préserve l’humidité et favorise le développement de champignons, essentiels au cycle du phosphore et de la potasse.
Après quatre ans, le Potager de Loire bénéficie d’une couche de 30 à 40 centimètres de terre noire fertile.
Aucune mécanisation sur cette micro-ferme en permacultre tout est fait à main.
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Privilégier les variétés non hybrides, aussi appelées semences paysannes, est un autre pilier essentiel.
Ces variétés sont à l’opposé des semences hybrides souvent standardisées et moins adaptées aux spécificités locales.
Avantages des semences non hybrides :
Le choix de ces semences contribue à créer des cultures riches et variées, tout en préservant le patrimoine agricole.
Une très bonne boutique de semences proposant beaucoup de graines bio et variétés anciennes à des prix justes
L’utilisation de bâches plastiques pour couvrir le sol est éliminée en maraîchage agroécologique. Au lieu de cela, des alternatives naturelles sont mises en place :
Cela permet d’éviter la pollution à long terme et de renforcer la santé écologique des parcelles.
Les principes philosophiques
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Le maraîchage agroécologique cherche à recréer les écosystèmes naturels, en intégrant une stratification des cultures et des arbres pour maximiser les interactions positives entre les plantes.
Techniques utilisées :
Ces systèmes créent des parcelles autosuffisantes, tout en augmentant la résilience face aux épisodes climatiques extrêmes.
Les principes philosophiques
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Les bienfaits du maraîchage agroécologique sont visibles dès les premières années, comme le montre l’expérience du Potager de Loire :
Cette approche montre qu’il est possible d’allier performance écologique et viabilité économique.
Le maraîchage agroécologique repose sur cinq piliers essentiels : éliminer les intrants chimiques, préserver le sol, utiliser des semences naturelles, bannir les plastiques et intégrer la biodiversité.
Ces pratiques permettent de cultiver durablement tout en préservant la santé des sols et de l’environnement.
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À bientôt
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
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]]>Les eaux de ruissellement, mal gérées, peuvent causer des dégâts considérables :
Pourtant, avec des techniques adaptées, il est possible de transformer ces problèmes en solutions.
Cet article vous présente les meilleures pratiques de gestion de l’eau en permaculture, applicables à toutes les échelles, pour préserver vos sols et favoriser une agriculture résiliente.
Découvrez en vidéo des solutions contre l’érosion sur un de nos designs !
Découvrez notre série de vidéos spéciale débutants.
L’érosion provoquée par l’eau de ruissellement est l’une des principales causes de dégradation des sols.
Chaque pluie qui dévale un terrain emporte avec elle des nutriments essentiels et appauvrit la couche arable, cette mince épaisseur de terre féconde nécessaire à la croissance des plantes.
Dans les terrains en pente, les conséquences sont encore plus graves :
Dans des régions semi-arides ou sur des pentes abruptes, l’eau ne reste pas longtemps sur le terrain.
Elle s’écoule rapidement, lessive les sols et empêche une infiltration suffisante.
Cela aboutit à une double peine :
La permaculture propose de faire de l’eau un allié, en freinant son écoulement pour permettre une infiltration progressive dans le sol.
Cela aide à restaurer la fertilité, à créer des réserves d’eau naturelles et à prévenir les inondations.
Les principes philosophiques
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Les baissières sont des canaux creusés le long des courbes de niveau d’un terrain.
Elles permettent de ralentir le ruissellement de l’eau, de la répartir uniformément et de l’infiltrer dans le sol.
Comment créer une baissière ?
Avantages
Idéales pour les arbres et vergers, les demi-lunes sont des structures en forme de croissant creusées autour des plantations.
Elles capturent l’eau qui s’écoule et l’infiltrent directement aux racines.
Mise en œuvre :
Avantages :
Les rivières sèches consistent à remplir les ravines ou les chemins d’écoulement naturels avec des cailloux.
Elles ralentissent l’eau, empêchent l’érosion et capturent les nutriments.
Idéales en bas de gouttières dans les petits jardins.
Utilisations pratiques :
Les retenues d’eau (mini-étangs, bassins, mare naturelle…) permettent de conserver l’eau pour une utilisation ultérieure.
En climat semi-aride, elles jouent un rôle essentiel pour la survie des cultures.
Conseils pour un stockage optimal
Nous avons été missionné en janvier 2025 pour une étude sur un domaine de 150 hectares à Majorque, les problèmes identifiés incluaient une forte érosion des sols, des ravines profondes et une perte de fertilité due à un sol appauvri et exposé au soleil.
Plusieurs solutions ont été préconisé sur ce design, mais les solutions principales sont les suivantes :
Ces solutions, bien que déployées sur un domaine de grande taille, sont tout à fait adaptables à des échelles plus petites.
Par exemple, une baissière miniature ou « micro-baissière » peut être créée sur un terrain en pente légère, et des demi-lunes peuvent être ajoutées autour d’arbres isolés dans un jardin urbain.
Les baissières, demi-lunes et rivières sèches ne nécessitent que peu de matériel et peuvent être réalisées à la main, ce qui les rend accessibles à tous sur des petites surfaces.
En favorisant l’infiltration de l’eau, ces techniques préservent les nappes phréatiques et limitent les inondations en aval.
Elles contribuent à restaurer des écosystèmes locaux.
La gestion de l’eau en permaculture est une étape incontournable pour préserver les sols, restaurer leur fertilité et créer des paysages résilients.
Qu’il s’agisse d’un domaine agricole ou d’un petit jardin, les techniques comme les baissières, les demi-lunes ou les rivières sèches offrent des solutions simples, économiques et écologiques.
En appliquant ces méthodes, vous transformerez chaque goutte de pluie en ressource précieuse .
Vous avez un rêve et lieu, et vous souhaitez être accompagné par notre bureau d’études spécialisé en permaculture ?
À bientôt
L’équipe du bureau d’études Permaculture Design
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