Le Sens de l’Humus recrute !
mariehumusgmailcom, 01/11/2023 | Source: Le sens de l'humus
Permaculture Design, 14/09/2023 | Source: PermacultureDesign
Vous souhaitez installer une mare naturelle chez vous ?
C’est une excellente idée, mais le souci est que vous avez maintenant plein de nouvelles questions en tête comme : quelle taille va faire ma mare ? Où est-ce que je vais la placer ? etc.
Pour vous inspirer et répondre à vos interrogations, nous sommes retournés voir notre ami Gilles Leblais qui est photographe nature et ornithologue.
Il est spécialiste des mares naturelles et de ses habitants.
Il a notamment écrit plusieurs livres sur le sujet que vous retrouverez en bas de cet article et qui sont richement illustrés par ses photos.
Il a créé 9 mares chez lui de toutes les tailles dont certaines sont collées à la maison !
Bref, c’est un véritable showroom à ciel ouvert, pour les amoureux de la vie sauvage que nous sommes !
Autant vous dire que c’est la bonne personne pour vous inspirer dans votre projet de mare.
En plus, leurs différentes tailles et les matériaux utilisés pour leurs aménagements les rendent réalisables facilement par tous et dans tous les jardins, même les plus petits !
C’est parti pour la visite des 9 mares réalisées par Gilles dans son jardin !
👉 Si vous voulez apprendre à créer une mare naturelle en expérimentant concrètement tout le processus de la réflexion jusqu’à l’action, découvrez notre stage de 3 jours « Créer une mare naturelle »”
Ci-dessous retranscription de la vidéo
Même un petit point d’eau va être une zone de fraîcheur qui peut attirer une espèce !
Ça peut être un batracien, j’ai également des larves de libellule à l’intérieur, il peut y avoir plein de choses qui peuvent venir.
Ça peut être un coin où certains oiseaux vont venir s’abreuver, un coin de fraîcheur pour certains insectes, je pense notamment à des mille-pattes…
Il va y avoir aussi des petites plantes aquatiques qui vont se mettre en place comme la capillaire des murailles (Asplenium trichomanes) qui est une petite fougère aimant l’humidité et les côtés un peu ombrés. Ici, elle sera à sa place.
Les mousses, certains lichens aussi, les fougères donc le coin est agrémenté, va satisfaire peut-être moins d’espèces, mais il aura son rôle à jouer et ça, c’est important.
Donc ce n’est pas la grandeur qui importe le plus… si c’est plus grand, il y aura plus de choses, mais un petit point d’eau peut amener aussi son lot de visiteurs intéressants !
Je vais vous faire la visite de tous ces points d’eau en commençant par le premier qui est là, à côté de moi, qui est un tout petit plan d’eau en fait.
On parle de mare naturelle, mais ça peut être petit.
À un moment ou l’autre, ça aura un intérêt et celui-ci, il a eu un intérêt dès le départ.
Je me suis inspiré de ce que j’ai pu voir, notamment dans les ornières en forêt, et je savais que ça pouvait attirer des choses et ça a fonctionné ici !
Donc ce petit point d’eau, c’est tout simple : je l’ai mis avec quelques roches. Il n’avait pas du tout le même aspect il y a 15 ans en arrière, quand je l’ai mis en place.
Il a eu son rôle pendant 2-3 ans puisqu’un colonisateur chez les batraciens qui est le sonneur à ventre jaune (Bombina variegata), un petit crapaud gros comme mon pouce, y a élu domicile et se reproduisait dans ce petit point d’eau.
Autre exemple, c’est le deuxième point d’eau que j’ai mis en place dans mon jardin celui-ci.
C’est un petit, je me suis inspiré de ce que je voyais dans la nature pour l’agencement, comme un petit point d’eau en forêt, dans un bois, qui peut servir à de nombreux oiseaux pour venir boire, des libellules viennent dessus.
Mes premières grenouilles sont venues se reproduire ici, notamment la grenouille rousse (Rana temporaria).
Et j’ai recyclé l’ancien bac à sable de mes enfants.
Il fait 25 cm de profondeur, c’est juste un petit point d’eau, mais il a son lot de visiteurs et son rôle à jouer également dans le jardin.
Pour compléter les deux points d’eau d’avant, encore un autre exemple de petit point d’eau, mais qui peut avoir son utilité.
Là, on est dans une des parties boisées du jardin, un peu comme une mini résurgence et pour jouer dans cette optique-là, j’ai simplement recyclé un vieil évier.
J’ai mis un petit bout de liner dedans pour ne pas avoir le côté blanc en fait.
Et puis, j’ai agrémenté de pierres autour.
Alors, ce qui est intéressant, c’est que si jamais j’avais à nouveau la visite de crapauds sonneurs à ventre jaune, ils pourraient très bien coloniser ce genre de petit point d’eau qu’ils adorent !
Là, entre autres, je permets à tous les oiseaux, du type forestier qui sont dans mon jardin, de venir s’abreuver et entre autres, des plus gros comme le geai des chênes (Garrulus glandarius) et le pigeon ramier (Columba palumbus), ils vont venir boire à ce point d’eau.
De par mes observations nocturnes et avec les pièges photo, je sais que j’ai de la fouine (Martes foina) aussi qui vient boire.
Ça n’empêche pas que j’ai notamment des tritons : le triton alpestre (Ichthyosaura alpestris) qui vient se reproduire dedans.
Et j’ai également des libellules qui viennent pondre et donc il y a des larves également dedans.
Donc voilà un tout petit point d’eau tout simple à faire.
Vous avez un petit jardin, on n’est pas dans de grandes mares naturelles, on est plus dans des points d’eau, mais le fonctionnement est exactement le même.
Et puis, je précise bien que tous les points d’eau, toutes les mares naturelles que j’ai mis en place dans mon jardin, sont alimentés par de l’eau de pluie.
C’est que l’eau de pluie qui fait ça, et malgré la canicule, comme il était dans le milieu arboré, ce point d’eau ne s’est pas asséché l’été dernier.
Alors là, on est dans le dévidoir de ma plus grande mare.
Il y a un petit canal qui passe sur les pierres et de l’eau vient s’écouler ici.
C’est une toute petite mare naturelle qui fait 40 à 45 cm au maximum au niveau profondeur.
Ça peut être une pouponnière à jeunes plantes aquatiques, donc comparée aux exemples précédents, là forcément, je commence à mettre des plantes aquatiques à l’intérieur.
C’est parfait pour le sonneur à ventre jaune dont on parlait, pour l’alyte accoucheur (Alytes obstetricans).
Ça peut être bien aussi pour les salamandres et puis certains tritons aussi qui viennent se reproduire.
Il peut y avoir également des insectes aquatiques, des limnées gastéropodes aussi.
Donc on commence à avoir un peu plus de biodiversité et on est dans un petit aménagement qui pourrait être, dans le même style, près d’une fontaine.
Si quelqu’un possède une fontaine ou une petite source, ça peut être un petit genre à aménager qui attirera son lot de visiteurs, entre autres, des oiseaux qui viennent se baigner ou qui viennent boire, des mammifères également, je pense à l’écureuil, ça pourrait être le hérisson aussi.
La seule différence par rapport à d’autres mares, puisque je ne suis pas sur un sol argileux, c’est que celle-ci est faite d’un bassin préformé.
C’est différent d’un liner, en fait, à mettre en place, mais c’est solide et ça peut rester à vie quasiment.
Nombreux sont les oiseaux qui viennent y boire.
C’est toujours intéressant de placer ce genre de petite mare naturelle, ne serait-ce que pour certaines espèces d’amphibiens.
J’ai parlé du sonneur notamment, qui sont des colonisateurs, mais dès qu’il y a trop d’autres amphibiens, notamment les grenouilles, ils préfèrent s’isoler.
Donc, au cas où il reviendrait dans mon jardin, ce qui peut arriver, ce sera un des coins qu’il choisira en priorité.
Plus proche de la maison, un petit coin sauvage.
Ici, j’ai créé une mini zone humide, vraiment au pas de la porte.
Un espace où je vais très rarement, je laisse le système s’installer, je prélève de temps en temps, mais le minimum en fait.
Et donc voilà un petit point d’eau créé là encore avec un bassin préformé et alimenté uniquement avec de la récupération de l’eau de pluie comme tous les autres.
Les amphibiens sont là, les insectes aquatiques, la biodiversité, les plantes, des petits bosquets, un peu de friches… ce petit coin sauvage, c’est un exemple de ce qu’on peut faire même avec un petit terrain !
On veut laisser du sauvage, profiter et protéger cette biodiversité. Voilà un exemple de réalisation idéale !
Un autre exemple, encore plus au pas de ma porte, sous la fenêtre du salon.
Cela montre que je n’ai pas peur des moustiques, puisque je sais, de toute façon, qu’il y aura les prédateurs pour les réguler…
C’est tout simple et ça permet, entre autres, d’observer de sa maison tout ce qui va être, par exemple, les bains d’oiseaux, c’est magique.
Ça amène une fraîcheur aussi.
Par rapport à d’autres mares dans le jardin, comme le soleil se lève à l’Est, c’est une mare qui voit le soleil plus tard dans la journée donc qui reste plus à l’ombre, notamment toute la matinée en fait.
C’est intéressant aussi, parce que je vois quelle évolution il peut y avoir entre mes différents points d’eau suivant leur exposition.
Donc j’encourage les gens à mettre des points d’eau jusqu’au pas de leur porte, ce sera toujours magique et magnifique !
Alors là, on est sur les plus grandes mares dans mon jardin Paradis.
Donc une première mare plus ombragée.
Puis, en fait, j’ai voulu faire comme un lit de rivière, un effet de cascade qui tombe sur une deuxième un peu plus loin.
Il y a ensuite un petit pont avec un petit bassin en dessous qui relie la deuxième mare à la troisième, la plus grande qui est là-bas.
Donc suivant l’endroit où l’on est dans le jardin, on a une vision différente de ces trois mares, mais elles sont toutes liées intimement, ne serait-ce que par la biodiversité.
J’ai accentué le lien entre ces mares en créant un petit muret de pierre qui va même finir de ceinturer cette mare-là.
Cette deuxième mare est liée avec le petit point d’eau très marécageux qui est sous le pont et qui, à nouveau, passe sur la plus grande qui est là-bas.
Et quand on est de l’autre côté, on s’aperçoit que les mares sont à des niveaux différents, ce qui est intéressant visuellement, mais qui me permet d’avoir une continuité dans l’intégration de mes zones humides.
Et quand on le voit du ciel, je pense à des oiseaux par exemple, l’attraction est immédiate !
Il ne faut pas oublier que les mares sont le reflet du ciel.
Vous avez vu plusieurs points d’eau dans mon jardin, tous de tailles différentes, aménagés différemment, mais toujours à l’image de la nature avec ce lien profond pour attirer et protéger cette biodiversité, protéger ces zones humides jusqu’au pas de notre porte.
La mare naturelle est le système idéal pour ce faire et je vous invite cordialement et vivement à faire la même chose dans votre jardin pour protéger cette biodiversité et limiter aussi, avec le climat, les différences de température qu’on peut avoir !
Les mares naturelles sont là pour remplir ces rôles au pas de nos portes !
Pour vous aider à vous lancer sereinement dans votre projet de mare naturelle, retrouvez ci-dessous différents liens qui vous permettront de peaufiner votre projet et d’en savoir plus sur la création en elle-même et la biodiversité qu’elles attireront chez vous.
Livre « J’aménage ma mare naturelle ».
Découvrez notre article sur le livre de Gilles Leblais « J’aménage ma mare naturelle »
Livre « La vie secrète de ma mare ».
Découvrez notre article sur le livre de Gilles Leblais « La vie secrète de ma mare »
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Vous avez un projet en permaculture global dans lequel les mares naturelles auront toute leur place voire même un grand rôle à jouer ?
Dans ce cas, pour :
Vous avez tout à gagner à concevoir votre jardin dans sa globalité en faisant votre propre design de permaculture.
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L’article Créer une mare naturelle : 9 exemples inspirants est apparu en premier sur Permaculture Design.
mariehumusgmailcom, 05/09/2023 | Source: Le sens de l'humus
Permaculture Design, 10/08/2023 | Source: PermacultureDesign
Découvrez un gros séchoir solaire low-tech autoconstruit par Sophie et Yoann, anciens stagiaires de nos formations en ligne pour les besoins de leur micro-ferme en permaculture.
En effet, pour soutenir sa nouvelle activité autour des plantes aromatiques et médicinales, Sophie avait besoin d’optimiser et de professionnaliser la partie séchage de ses plantes, après la récolte.
Ils ont donc conçu et construit leur séchoir solaire adapté aux besoins de Sophie avec une démarche low-tech.
Le « low-tech » revient à privilégier des technologies utiles, simples, durables et économiques comme on les adore au bureau d’études Permaculture Design.
Découvrez leurs explications sur le système mis en œuvre, ses futures améliorations et visitez avec eux l’intérieur de ce super séchoir solaire low-tech autoconstruit dans la vidéo ci-dessous !
Ci-dessous retranscription de la vidéo
Sophie : « Je faisais sécher en bouquet et je faisais sécher aussi dans un petit séchoir où j’empilais des caisses.
Mais j’avais vraiment envie de quelque chose de plus pérenne, de fonctionnel qui coûte assez cher donc on a lancé un financement participatif pour la construction de mon séchoir solaire. »
Yoann : « Que Permaculture Design avait relayé donc qu’on remercie aussi au passage ! »
Sophie : « Oui, car grâce à ça, ça m’a permis d’avoir des fonds supplémentaires.
Ce financement participatif, ça a été une étape pour moi parce que ce n’était pas évident de se mettre à nu, de communiquer là-dessus d’aller toquer et dire : « Voilà, j’ai besoin de vous pour ceci ».
En fait, les gens ont été hyper bienveillants, des messages d’encouragements, de générosité, ils partageaient la publication même s’ils ne finançaient pas.
C’était humain, c’était une aventure humaine, et c’est là que tout a pris sens pour moi sur le projet des fleurs ! »
Sophie : « C’est un séchoir à énergie solaire, c’est artisanal, c’est une tôle ondulée peinte en noir avec un cadre, une baie vitrée.
Et donc le simple principe, c’est que l’air s’emmagasine dans le panneau, se fait chauffer par la tôle qui est noire et l’air chaud monte.
À l’intérieur, l’air chaud va descendre tout doucement pour faire sécher mes plantes et va repartir par le bas puis remonter par la cheminée donc j’ai toujours une circulation d’air constante.
Je ne dépasse pas les 36 °C maximun sur mon séchage de plantes.
Donc c’est parfait pour la plante : elle garde sa couleur, elle garde ses vertus… »
Yoann : « La partie solaire en fait du séchoir, c’est uniquement la partie chauffe ce qui est le plus consommateur finalement en énergie.
Après il y a quand même une ventilation qui est mécanique et qui est pilotée dans le sens où elle est pilotée que quand il fait chaud.
Par exemple la nuit, elle ne tourne pas, car on pourrait rentrer l’humidité de la nuit, la rosée.
La partie mécanique n’est pas énormément énergivore.
On est sur un truc à 80 watts, je crois ou quelque chose comme ça.
Et on a du coup opté pour du 450 m3/h de débit.
Plus il y a du débit et plus tu peux sécher.
En fait, si on veut simplifier ou vulgariser l’explication, si tu prends ton linge et que tu le suspends dans ta salle de bain, bon il va mettre du temps à sécher.
Si tu ouvres la porte, tu vas créer un courant d’air, il va sécher plus vite.
Et si tu mets un ventilateur, il va sécher encore plus vite.
Donc là l’intérêt c’est ça, on augmente la capacité de l’air à absorber l’humidité en la réchauffant et on le force à passer à travers les grilles donc c’est l’intérêt aussi d’avoir des portes devant, c’est que l’air est obligé de passer à travers toutes les claies avant de pouvoir ressortir.»
Yoann : « Et là, on est en train de travailler avec l’objectif de sécher des fruits ou des légumes qui sont un peu plus charnus, du coup, on a fait des essais qui sont concluants, mais pas pour tout.
Du coup, on va augmenter la capacité.
En fait, grosso modo, on va faire un deuxième panneau même capteur que ça, à côté, et par contre, la problématique c’est qu’on va arriver sur des surchauffes.
Donc, on a travaillé, là, c’est presque fini quasiment, sur un système pour découpler le deuxième panneau.
Il y a un thermomètre avec une sonde et un régulateur et quand on arrive à une certaine température, on découple le premier panneau. Et du coup, on arrive à garder une température correcte à ne pas dépasser pour ne pas abîmer la plante, du moins les nutriments de la plante ou du légume ou du fruit, en train de sécher.
Ce ne sont pas les mêmes températures suivant si on veut sécher du légume, de la plante donc comme ça, on aura quelque chose de réglable et techniquement, ça sera plus sympa.»
Sophie : « Et puis dans chaque claie de toute façon, il y a une vanne distincte.
Donc si je ne veux pas que ça chauffe trop, j’ouvre qu’un tout petit peu.
Le but, c’est quand même qu’elles sèchent naturellement, pas trop vite donc, c’est vraiment bien pensé.
Et l’année dernière, c’était déjà hyper concluant sur le séchage des plantes.»
Yoann : « Ça va nous libérer aussi du temps parce que tu ne peux pas être derrière le thermomètre en permanence et surveiller pour dire voilà, il fait trop chaud, j’éteins.
Tout est bien fait comme il faut.»
Yoann : « C’est isolé de partout le séchoir donc on garde une température à l’intérieur assez fraîche en été, assez chaude en hiver.
Bien que l’hiver, en fait, il n’est pas beaucoup utilisé finalement, un petit peu. »
Sophie : « il est utilisé pour le stockage des plantes.
Donc c’est quand même important qu’il ne soit pas trop humide.
C’est important qu’il soit bien isolé parce qu’une fois que les plantes sont sèches, je les conditionne et je ne les vends pas tout de suite.
Normalement j’espère que cette année, ça me durera pour toute une année donc il faut quand même pouvoir les stocker sans qu’elles s’abîment avec l’humidité.
Donc l’isolation était une grosse partie très importante quand même. »
Yoann : « et là, en haut aussi, on le voit là, on a fait une lame d’air.
En fait, il y a un pare-pluie qui fait l’étanchéité et il y a encore le toit donc les tôles sur le dessus et il y a une lame d’air entre les deux qui permet d’éviter les surchauffes.
C’est une circulation d’air et parce que sous une tôle, ça chauffe quand même fort.
Avec cette lame d’air, en fait, s’il y a du chaud, il s’évacue et puis on garde le côté frais à l’intérieur. »
Sophie : « Les matériaux sont naturels : c’est de la laine de bois pour l’isolation et il est essentiellement en bois.
Le bois de scierie, c’est du bois de Charente.»
Sophie : « Bienvenue dans mon antre !
Je n’ai pas de lumière. Quand je travaille dans le séchoir la journée, je laisse la porte ouverte.
C’est pour ça qu’avec Yoann, on a fait le choix de faire un séchoir qui a des portes, pour me permettre d’avoir la lumière naturelle et non un néon par exemple. »
Sophie : « Donc à l’intérieur, j’ai quatre placards, j’en utilise essentiellement trois.
Dans le quatrième, je stocke mes claies qui ne sont pas utilisées.
Dans les placards de séchage, l’air chaud arrive par en haut, donc avec une vanne que je peux ouvrir ou fermer comme je le souhaite.
L’air est distribué dans toutes les claies et fait sécher une à une mes plantes, donc là, il y a du coquelicot par exemple, de la menthe, du calendula enfin de la verveine, des petits bâtons de fumigation… »
Sophie : « Ici Yoann m’a fait un système pour pendre mes bouquets, par exemple l’eucalyptus ou la verveine citronnelle, qui sont très faciles à sécher en bouquet.
Et c’est ma zone de stockage où je mets mes plantes en poche.
Quand je travaille dedans, hop, je tire mon rideau et je préserve un peu de la lumière celles qui sont là. »
Sophie : « Toujours dans la même dynamique, plutôt que d’acheter le bois, de les fabriquer et tout, ces claies-là sont des claies de récupération.
Il y a quelqu’un à Agen qui arrêtait son entreprise de pruneaux.
Donc on a racheté d’occasion ces claies, elles sont en inox.
C’est hyper facile à nettoyer.
Je peux très facilement les mettre au jet d’eau, enfin c’est hyper chouette notamment quand on va faire tout ce qui est séchage de petits fruits, ça va être pratique de fonctionner comme ça.
Ensuite pour certaines fleurs qui sont plus petites, je mets quand même de la moustiquaire.
J’utilise aussi du tissu alimentaire suivant ce que j’ai, suivant ce que je récupère.
Voilà, l’air va se distribuer dans les claies comme ceci et après repart par la buse qui est en bas. »
Sophie : « Ici, je note mes récoltes : mon poids frais, mon poids sec, parce que ce n’est pas la même avant/après.
Ça diminue énormément, c’est juste impressionnant, mais c’est juste un bonheur d’être là-dedans. »
Sophie : « Je tiens à dire que j’ai des gentilles petites clientes et des copines qui me font plein de petits grigris.
Tout ce qu’on me donne, je garde et donc merci à vous de penser à moi comme ça et de me soutenir.
Autour des plantes, on peut faire plein de choses et c’est ça qui est top, magique !
On n’en finit pas, c’est le bonheur. Longue vie… »
Si vous êtes intéressé(e) par la construction d’un séchoir solaire low-tech pour un usage familial, nous vous invitons à découvrir l’article de Joseph Chauffrey intitulé : Séchoir solaire, le déshydrateur alimentaire lowtech.
Et pour bien maîtriser ce sujet et vous procurer des plans précis pour construire vous-même votre séchoir solaire à usage familial, rien de mieux que le livre de Joseph Chauffrey et Vincent Bourges : « Je construis mon séchoir solaire » à découvrir en détail dans notre article dédié.
L’article Un séchoir solaire low-tech comme déshydrateur pour une production professionnelle est apparu en premier sur Permaculture Design.
Permaculture Design, 13/07/2023 | Source: PermacultureDesign
Créer une mare naturelle dans son jardin a de très nombreux avantages !
Cependant, on associe souvent la mare aux problèmes grandissant des invasions de moustiques, ce qui empêche beaucoup d’entre vous de se lancer dans l’installation concrète d’une mare dans le jardin.
Alors, mare et moustiques, qu’en est-il vraiment ?
Pour répondre à cette question, nous sommes allés voir notre ami Gilles Leblais, qui est photographe nature, ornithologue et également auteur de nombreux ouvrages sur les mares.
Il en a d’ailleurs créé 9 chez lui, de toutes tailles dont certaines sont collées à sa maison.
Il les observe depuis des années pour photographier tous ses habitants et voir leurs interactions.
Autant vous dire que c’est la bonne personne pour répondre objectivement à cette question des moustiques dans les mares.
Retrouvez-le dans la vidéo ci-dessous !
Photographe de la vie sauvage, ornithologue, conférencier, journaliste naturaliste et auteur, Gilles est un passionné de nature qui souhaite amener un maximum de personnes à se reconnecter à la nature pour la connaître, la comprendre, l’aimer et donc la protéger.
Ci-dessous retranscription de la vidéo
Soyons clairs et honnêtes : il n’y a pas de mare sans moustiques.
Mais la bonne nouvelle, en créant une mare naturelle, c’est que cela va permettre également l’installation des prédateurs des moustiques 🍾🎉🥂🎊🥳.
Et ils sont nombreux à tous les niveaux, c’est-à-dire du plus profond de la mare jusqu’au-dessus de l’eau, dans les airs.
Vous pouvez donc créer une mare sans craindre les moustiques !
👉 Si vous voulez apprendre à créer une mare naturelle en expérimentant concrètement tout le processus de la réflexion jusqu’à l’action, découvrez notre stage de 3 jours « Créer une mare naturelle »”
Avec un écosystème mare équilibré, comprenant de nombreuses niches écologiques différentes, beaucoup de prédateurs naturels des moustiques vont pouvoir s’installer de façon pérenne dans votre mare et réguler efficacement les populations de moustiques.
En plus, toute cette vie sauvage arrive très rapidement.
On peut l’observer dès les premières semaines après la mise en eau de votre mare 🤩 !
Pas grand chose à faire donc, si ce n’est réussir sa création dans les règles de l’art !
Principe de permaculture
Utiliser et valoriser la diversité
www.permaculturedesign.fr
Créer une mare naturelle, c’est créer un écosystème qui va accueillir beaucoup de faune et de flore. Une citation de Bill Mollison résume bien le fait de créer ce type d’espace :
Créez une niche et quelqu’un viendra l’habiter !
— Bill Mollison
Voici une liste, non exhaustive mais déjà longue de prédateurs des moustiques.
01. Les larves de libellules, toutes espèces confondues :
Nom scientifique :
Ordre des Odonata
À noter :
On distingue deux sous-ordres chez les odonates : les demoiselles (Zygoptera) et les libellules vraies (Anisoptera). Mais quelle que soit l’espèce, toutes les larves de libellules sont prédatrices des larves de moustiques.
Champ d’action :
Prédatrices des larves de moustiques dans l’eau, même en fond de mare.
02. Les larves de dytiques
Nom scientifique :
Famille des Dytiscidae
À noter :
Les dytiques sont des coléoptères aquatiques. L’un des plus communs, le dytique bordé (Dytiscus marginalis) est souvent parmi les premiers habitants à s’installer dans une mare naturelle.
Champ d’action :
Prédateurs des larves de moustiques dans l’eau, même en fond de mare.
03. Les tritons
Nom scientifique :
Famille des Salamandridae
À noter :
Les tritons sont des amphibiens urodèles (avec queue) dont il existe de nombreuses espèces comme par exemple le triton alpestre (Ichthyosaura alpestris) ou encore le triton palmé (Lissotriton helveticus).
Champ d’action :
Prédateurs des larves de moustiques dans l’eau.
04. Les grenouilles
Nom scientifique :
Famille des Ranidae
À noter :
Les grenouilles sont des amphibiens anoures (sans queue) dont il existe de nombreuses espèces comme par exemple les grenouilles rousses (Rana temporaria), les grenouilles agiles (Rana dalmatina), les grenouilles de Lessona (Pelophylax lessonae) ou encore les grenouilles rieuses (Pelophylax ridibundus).
Champ d’action :
Prédatrices des larves de moustiques dans l’eau.
01. La notonecte glauque
Nom scientifique :
Notonecta glauca
À noter :
La notonecte glauque est une espèce de punaises aquatiques aussi appelées abeilles d’eau qui est assez commune.
Champ d’action :
Prédatrices des larves de moustiques dans l’eau, juste en dessous de la surface.
02. Le gerris
Nom scientifique :
Famille des Gerridae
À noter :
Les gerris sont des punaises d’eau aussi souvent appelées araignées d’eau ou patineurs d’eau à cause de leur façon de « glisser » à sa surface. Le gerris lacustre (Gerris lacustris) est un des plus communs qui s’installe très rapidement dans une mare naturelle.
Champ d’action :
Prédateurs des larves de moustiques juste au-dessus de la surface de l’eau.
01. Les grenouilles
Nom scientifique :
Famille des Ranidae
À noter :
Les grenouilles postées en bord de mare consomment volontiers les moustiques adultes volant dans leur environ.
Champ d’action :
Prédatrices des moustiques adultes volant à proximité.
02. Les libellules adultes
Nom scientifique :
Ordre des Odonata
À noter :
Qu’il s’agisse de demoiselles (Zygoptera) ou de libellules vraies (Anisoptera), tous les odonates adultes sont capables de chasser des moustiques adultes en vol.
Champ d’action :
Prédatrices des moustiques adultes dans les airs.
03. Les oiseaux insectivores avec notamment les passereaux
Nom scientifique :
Ordre des Passeriformes
À noter :
Il existe de très nombreuses espèces de passereaux pouvant chasser les moustiques adultes. Parmi les plus communs, on peut citer les mésanges (famille des Paridae) ou encore le rouge-gorge (Erithacus rubecula).
Champ d’action :
Prédateurs des moustiques adultes dans les airs.
04. Les chauves-souris
Nom scientifique :
Ordre des Chiroptera
À noter :
Parmi les chauves-souris présentes sous nos latitudes, la pipistrelle commune (Pipistrellus pipistrellus) et la pipistrelle de Nathusius (Pipistrellus nathusii) sont de redoutables chasseuses de moustiques adultes.
Champ d’action :
Prédatrices des moustiques adultes dans les airs.
Nous espérons, avec cette liste de prédateurs, vous avoir fait comprendre que vous n’avez pas à craindre les moustiques avec l’ajout d’une mare naturelle dans votre jardin, bien au contraire !
Alors, allez-y, lancez-vous, vous ne le regretterez pas…
Retrouvez ci-dessous différents liens pour vous aider à peaufiner votre projet mais aussi à en savoir plus sur la création des mares naturelles et la biodiversité qu’elles attireront chez vous.
Livre « J’aménage ma mare naturelle ».
Découvrez notre article sur le livre de Gilles Leblais « J’aménage ma mare naturelle »
Livre « La vie secrète de ma mare ».
Découvrez notre article sur le livre de Gilles Leblais « La vie secrète de ma mare »
Vous voulez maîtriser théorie et pratique avant de passer à l’action chez vous ?
Si participer à un stage sur site pour apprendre à créer une mare naturelle sans faire d’erreur, vous intéresse, inscrivez-vous ci-dessous.
Vous avez un projet en permaculture global dans lequel les mares naturelles auront toute leur place voire même un grand rôle à jouer ?
Dans ce cas, pour :
Vous avez tout à gagner à concevoir votre jardin dans sa globalité en faisant votre propre design de permaculture.
👉 Pour avoir une méthode facile à suivre qui vous guide à chaque étape de votre design, faites confiance à notre formation en ligne « Invitez la permaculture dans votre jardin ! »
L’article La mare naturelle, la solution aux moustiques ! est apparu en premier sur Permaculture Design.
Permaculture Design, 22/06/2023 | Source: PermacultureDesign
Les milieux arborés et les haies, quand elles sont bien conçues, sont des biotopes essentiels à la biodiversité.
Seulement, voilà, ce type de milieu s’est beaucoup raréfié ces dernières décennies, ce qui met à mal la survie de nombreux animaux, insectes et autres formes de vie sauvage.
Pour remédier à cela, chacun à notre niveau, nous pouvons agir et planter des haies biodiversifiées dans nos jardins en permaculture.
Pour une haie d’arbres et arbustes bien pensée, qui attirera efficacement la biodiversité locale chez vous tout en vous rendant de nombreux services à vous aussi, suivez les conseils et astuces de Gilles Leblais dans la vidéo ci-dessous…
Photographe de la vie sauvage, ornithologue, conférencier, journaliste naturaliste et auteur, Gilles est un passionné de nature qui souhaite amener un maximum de personnes à se reconnecter à la nature pour la connaître, la comprendre, l’aimer et donc la protéger.
Ci-dessous retranscription de la vidéo
Plus le jardin sera arboré, plus il sera riche de biodiversité, et plus on sera dans une relation aimante avec ce monde qui nous entoure.
Pour créer une haie, il faut penser toujours le côté observation.
Un des endroits qui est le plus important dans le jardin, c’est le côté nord parce qu’on va nous protéger, entre autres, des vents froids du nord.
…mais aussi pour tous les autres éléments que vous souhaitez inclure dans votre jardin (mare, potager, verger…), faites facilement votre propre design en permaculture grâce à notre formation en ligne « Invitez la permaculture dans votre jardin ! »
L’intérêt de l’observation, c’est aussi de trouver quels types d’arbres et d’arbustes on va placer dans cette haie : au maximum des espèces locales ou indigènes.
Je me suis inspiré des travaux d’un ingénieur agronome qui s’appelait Dominique Soltner et que moi, j’ai ensuite amélioré pour la biodiversité.
Le mieux, c’est de planter les arbres en quinconce, c’est-à-dire sur deux lignes.
C’est comme si on mettait des V ou des W les uns derrière les autres.
On va créer une haie qui va être densifiée sur toute sa hauteur même aux pieds.
L’intérêt de planter en quinconce, c’est qu’on va pouvoir placer des espèces différentes avec des hauteurs différentes.
En général, côté jardin, on va planter les espèces moins hautes, plus petites et en arrière-plan, on mettra les espèces plus grandes. Par exemple : un bouleau ou un charme en arrière-plan et puis devant, on aura un noisetier et une viorne obier.
On va jouer sur trois types d’arbres qu’on retrouve dans la nature et qui vont avoir leur importance.
1 — Les feuillus : ceux qui perdent leurs feuilles à l’automne,
2 — Les marcescents : ceux qui ne perdent leurs feuilles que quand les autres feuilles commencent à repousser au printemps. Exemples : charme, hêtre, certains chênes également…
3 — Les persistants et semi-persistants : ceux qui conservent leurs feuilles toute l’année (ou une partie de leurs feuilles pour les semi-persistants) Dans ce groupe-là, il va y avoir des semi-persistants comme le houx, le buis, le troène d’Europe, le laurier-tin. Là où moi j’ai innové et où je suis le seul à le faire, car d’après mes observations, ça m’a semblé intéressant : c’est que je mets également des conifères. Ça permet de jouer sur une largeur et sur une hauteur avec eux et notamment dans la vision de la haie pendant l’hiver. Donc ça, ça a son importance.
Dans sa haie, on va pouvoir jouer avec ces 3 types d’arbres en quinconce en mettant deux marcescents, deux caducs, deux persistants et ainsi de suite… au gré de ce qu’on a envie de faire.
Donc dans la lecture du paysage, du jardin, non seulement notre lecture, mais également celle des animaux, ça va avoir un impact positif.
La relation qu’il y a entre les arbres par le système racinaire, le mycélium des champignons, etc., tout ça n’est pas anodin puisque ça va s’imbriquer au fil des ans, au fil des saisons d’une manière hyper importante pour avoir une biodiversité de plus en plus intéressante dans un jardin.
Chose à laquelle il faut penser et qui est hyper importante pour créer cette haie : respecter les distances.
C’est-à-dire, si on suit la loi pour une haie non taillée, mettre au moins 2,50 mètres entre sa haie et le bord de son terrain.
Moi j’ai mis les premiers arbres plantés à 2,60 mètres.
Il sera important de jouer sur l’efficacité de ces plantations pour vous aussi en mettant les arbustes qui vont donner des fruits ou des baies en avant puisque ce ne sont généralement pas de grands arbustes.
Cela vous facilitera les récoltes ;) !
La troisième chose à laquelle il faut penser, c’est de planter à l’automne.
C’est toujours mieux qu’au printemps puisqu’il y aura moins d’arrosages à faire et les arbres auront le temps de développer leur système racinaire, radicelles, etc., dans le sol.
Petite mise en situation :
Imaginons qu’on plante à l’automne prochain, donc on est entre octobre/mi-décembre, l’idéal novembre.
On va planter ces arbres en quinconce.
L’important, c’est qu’un an après, on se retrouve à la même période, et puis on passe à l’année suivante.
Au début de cette année suivante (donc 1 an et 1 à 3 mois après la plantation initiale), pendant l’hiver, donc on est en janvier/février, et seulement une fois, par une belle journée, on évite la pluie ou un froid trop intense, on va tailler cette haie nouvellement plantée depuis 1 an, qui s’est déjà bien installée et qui a déjà poussée.
Certains arbres peuvent être à plus d’un mètre, voire plus.
Je vais faire peur, mais on va rabattre ces arbres sauf les persistants, notamment les conifères, puisqu’ils sont beaucoup plus durs à repartir, mais tout ce qui est marcescent et caduc, on va les tailler à 20 cm du sol. Ce sera la seule fois que ce sera à faire, mais ça aura une importance fondamentale.
Pourquoi ?
Parce qu’au lieu d’avoir un pied au printemps qui va suivre, ils vont repartir de rejets de souche.
Et donc, il y aura deux pieds, trois pieds, voire plus suivant les sujets. Ça va densifier la haie au niveau du bas de cette haie. Ce qui fait qu’elle sera dense aussi bien en bas qu’en haut alors que malheureusement, dans les jardins, la plupart des haies sont ratées parce qu’elles sont touffues en haut, mais toujours éparses en bas. Et une haie bien touffue en bas, c’est primordial pour la biodiversité puisque dès le bas, dès la strate du bas d’une haie, la biodiversité se met en place notamment dans le sol pour certains insectes qui ont besoin d’ombrage, etc.
En faisant cela, vous allez augmenter le quota biodiversité de la haie et pour nous aussi, ça aura des avantages (ombrage, brise-vent, brise-vue) parce qu’au lieu d’être ajourée, elle sera dense et touffue.
J’ai modifié ce tronçon de haie en ajoutant une jeune haie en mélangeant du persistant, du marcescent, du semi-persistant et du feuillu. Et donc, l’automne prochain, il faudra que je taille.
Pour certains, ce ne sera pas nécessaire puisque ceux-là, ils sont repartis sur plusieurs pieds, mais par exemple, ce jeune pied de sorbier des oiseleurs, à l’automne, je le rabattrai à 20 cm.
Même si l’arbre avait été comme ça, je l’aurais rabattu exactement au même endroit de manière à ce qu’au lieu d’avoir un seul pied, il ait un deuxième pied, voire un troisième, voire un quatrième qui partent.
Non seulement je vais limiter l’arbre dans sa hauteur, s’il était sur un seul pied, ce qui est intéressant dans un jardin par rapport aux voisins par exemple, mais en plus, ça va lui permettre de se densifier au niveau de son pied donc la haie sera plus étoffée.
Si on va tous vers ça, en arborant nos jardins de cette manière, on est capable de créer, au pas de nos portes, on va dire mis bout à bout, le plus grand parc national du monde parce que ce système arboré, c’est la clé de la réussite pour sauver notre biodiversité notamment dans nos jardins.
C’est vraiment ce qu’on doit mettre en place aujourd’hui, si on veut réussir notre retour à la nature et nous mettre en contact avec ce sauvage qui nous entoure.
Pour plus de détails sur l’installation d’une haie idéale pour accueillir au mieux la biodiversité chez vous, afin de trouver quels arbres choisir selon votre contexte, comment les installer, les entretenir, etc., découvrez le livre de Gilles Leblais : Ma haie refuge de biodiversité.
Livre de Gilles Leblais
Éditions Terre Vivante
Environ 14 €
Comme nous apprécions beaucoup le travail de Gilles, nous avons également consacré des articles à plusieurs autres de ses livres qui sont tous des odes à la biodiversité et la nature sauvage.
Découvrez-les en détails dans nos articles ci-dessous :
Gilles nous a également ouvert les portes de son « Jardin Paradis » à Velanne en Isère pour une série de vidéos consacrées à la biodiversité à découvrir ci-dessous :
L’article Comment créer une haie de jardin pour la biodiversité ? est apparu en premier sur Permaculture Design.
Permaculture Design, 15/06/2023 | Source: PermacultureDesign
En 2017, nous vous avions fait découvrir le petit jardin de Myriam et Déborah près de Perpignan, qui avaient transformé leur terrain de 100 m2 en partie recouvert de gravier bitumineux, en jardin nourricier en permaculture grâce à notre formation « Invitez la permaculture dans votre jardin ».
Découvrez, en vidéo, l’évolution de ce jardin 5 ans après, avec les différents retours d’expériences de Myriam sur leur choix de support de culture et autres aménagements !
Comme Myriam et Déborah, concevez votre jardin en permaculture pour qu’il réponde au mieux à vos objectifs personnels grâce à notre formation vidéo en ligne « Invitez la permaculture dans votre jardin ».
⬇️ Ci-dessous la retranscription de la vidéo
La découverte de la permaculture, ça nous a quand même changé beaucoup de choses dans la vie et finalement, la régénération de ce lieu a apporté énormément « d’incidences collatérales » on va dire, dans nos vies de manière personnelle et professionnelle.
C’est vraiment ça qui nous a soutenu dans notre démarche et qui nous a permis d’oser passer le cap quelque part.
Donc c’est vrai que des lieux comme ça, c’est pas simplement un potager.
On a acheté en 2014.
Ce jardin-là, on l’a observé pendant une année quand même. Pourquoi une année ? Parce que moi, entre temps, j’ai découvert la permaculture grâce notamment à Permaculture Design qui a été un des précurseurs pour moi sur internet, en tout cas, c’est celui que j’ai trouvé ; je ne sais pas si c’était les précurseurs, mais bon, moi, c’était ma référence.
Donc on a observé et puis finalement je suis allée me former en permaculture de manière à pouvoir faire un design correct on va dire, et c’est ce qu’on a fait sur ce lieu.
Quand vous êtes venus filmer la première fois donc, ça faisait deux ans que le design était installé et que c’était mis en culture.
On avait déjà de bons résultats.
Ça fait 5 ans de plus, si je ne me trompe pas et on a de meilleurs résultats encore bien évidemment avec quelques bifurcations, quelques erreurs qu’on a commises et qu’on commet encore.
Alors là, on arrive donc sur ce mini jardin qui fait une centaine de mètres carrés.
Initialement la terrasse était existante, on a juste carrelé, donc, en réalité, la partie cultivable fait bien moins de 100 m² au final.
Donc ici voilà, c’était complètement désert, plat et avec du gravier bitumineux sur une partie, il n’avait quand même pas tout dégradé, mais c’était déjà pas mal.
Il y avait un arbre, il y avait l’oranger qui était là-bas et cet olivier voilà.
L’objectif premier quand même, c’était d’atteindre un maximum l’autonomie alimentaire sur la partie légumes, parce qu’on ne va pas faire des céréales, on est bien d’accord et donc, on a tout organisé autour de ça, c’est-à-dire que tout ce qui pousse là, est comestible.
C’est ce qu’on avait vu la dernière fois et ça reste d’actualité aujourd’hui plus que jamais d’ailleurs.
Vu le réchauffement qu’il y a, enfin moi en 5 ans, je le vois vraiment.
Avant, on arrosait tous les 15 jours l’été.
Là, il faut arroser toutes les semaines à l’heure actuelle et on n’est pas l’été.
C’est vrai que sur la partie autonomie, au début on ne connaissait pas, on avait quand même assez misé sur les plantations qu’on faisait nous, les annuelles, etc.
Et là, de plus en plus quand même, on mise vraiment sur les plantes comestibles sauvages parce qu’elles viennent toutes seules, elles s’adaptent, on en a des nouvelles qu’on n’avait pas il y a quelques années. Parce que le biotope a peut-être changé, mais elles viennent toutes seules, le climat change aussi donc ça c’est intéressant. Ça nous permet quand même d’avoir un fonds de commerce alimentaire qui est toujours là.
Ce design est vraiment axé sur tout comestible sauf quelques éléments comme on verra, qui servent de mulch parce qu’on en a besoin et puis donc on n’a pas d’intrants.
Le seul intrant qu’on va avoir, c’est des engrais verts parce qu’on s’est mis à utiliser les engrais verts.
Là, par exemple, on rentre sur une partie qui est un microclimat plutôt frais, c’est plutôt à l’ombre et ça va être plutôt humide donc là, on a installé tous les petits fruits qui vont eux avoir besoin quand même de fraîcheur, d’humidité et où on ne va pas avoir besoin de les arroser tous les jours ou tous les deux jours.
Je ne sais pas si on l’avait vu dans la première vidéo, on avait fait ce qu’on appelle un trou de serrure.
On avait fait un mini espace comme ça avec, au milieu, un trou dans lequel on mettait tous nos déchets de légumes, de manière à ce que ça composte et que les petits fruits autour en bénéficient.
Ça, ça a été une erreur pour nous.
Parce que chez nous, il y a des canaux donc il y a des rats.
On avait beaucoup de familles de rats qui venaient s’installer là, qui mangeaient toutes les racines des petits fruits et surtout qui envahissaient le jardin de manière assez copieuse et ce n’est jamais agréable.
Donc on a arrêté et on a planté un arbre. Un petit noyau de néflier du Japon qui avait germé et on l’a planté, il y a 3 ans. Donc imagine, en 3 ans, il n’est pas arrosé, comment il a bénéficié de toute cette matière organique qu’on avait mise au fil des années.
Donc là, c’est autonome, ça se gère tout seul.
Il y a énormément de mulch.
On met beaucoup de déchets parce qu’ici, les limaces peuvent venir, les escargots aussi : ça ne gêne pas.
Il n’y a pas de culture et là ça profite vraiment vraiment bien.
Sous l’olivier, on avait décidé de faire des couvre-sols pour nous servir de mulch.
On a installé des pervenches, on a installé des capucines qui reviennent chaque année.
On a installé voilà, quelques ornementaux qui poussent beaucoup de manière à nous faire du mulch et puis après, on s’est aperçu que là du coup, il y avait pas mal de plantes sauvages qui s’installaient.
Notamment il y a la grande mauve sylvestre qui est une très bonne salade sauvage. C’est bon pour les soupes, pour les salades, du coup, ça nous fait aussi du mulch. Elle est énorme et elle revient chaque année. Donc chaque année au printemps, c’est la première chose qui sort et ça nous permet nous, quand on est encore un peu limite, on n’a pas de salade ben voilà ! Elle va rester jusqu’à mi-août et puis après terminé.
Les trois éléments principaux qu’on avait imaginés qui sont ces buttes.
Alors pourquoi des buttes ?
Parce qu’au début, quand on voit permaculture, tout le monde dit on va faire des buttes.
Donc nous aussi, on a fait des buttes.
Et il s’est avéré que le résultat est assez mitigé.
Alors on a fait des buttes, tu sais, les buttes où l’on creuse, on met du bois mort. On les appelle Hugelkultur.
On recouvre tout ça de terre enfin des branchages, etc. On recouvre tout ça de terre et on plante.
Alors nous, ce n’était pas l’idéal ici tout simplement parce qu’il ne pleut jamais et donc le bois, il ne se décompose jamais.
En plus, ça faisait des cultures en hauteur alors on se dit : chouette, parce qu’on a plus d’espace, de surface de culture, mais l’eau quand on arrose ou qu’il pleut, finalement, elle n’est pas retenue vraiment.
Nous, ce qu’il aurait fallu, c’est cultiver plutôt en cuvette pour que l’eau reste vraiment dans cette cuvette-là et que ça permette de la stocker au final.
Parce que là, l’eau s’évacuait sur les côtés.
Donc, au fil du temps, ça a quand même réussi, mais à peine maintenant.
Là, on est à peu près au ras du sol et là maintenant, la terre est vraiment bien.
On est sur quelque chose qu’on appelle « un couscous » quoi donc là, il y a beaucoup de matières organiques. C’est vrai qu’on fait ce qu’il faut.
Maintenant on stocke de l’eau.
Mais c’est vrai que les premières années en Hugelkultur, ça a été assez compliqué pour nous, alors peut-être qu’on l’avait mal fait aussi. Je ne veux pas dire que ce n’est pas valable, mais selon le contexte, je pense que dans les milieux où il ne pleut pas vraiment, alors que c’est indiqué pour ça, c’est compliqué… chez nous, ça n’a pas vraiment fonctionné.
Pour gagner un temps précieux, éviter les dépenses d’énergies inutiles et trouver tout de suite le support de culture qui sera adapté à vos besoins et votre contexte unique, suivez notre formation en ligne « Choisissez votre support de culture idéal ! »
Donc là, c’est nos trois buttes de culture, avec chacune une spécificité. Elles ont été étudiées pour ça par rapport à l’orientation et surtout par rapport à l’ombre et au soleil.
Celle-ci l’hiver, elle est quasiment tout le temps à l’ombre. Donc l’hiver, on met un engrais vert, on laisse reposer, et on attend le printemps pour mulcher tout ça et planter nos salades, nos tomates, etc.
Celle-ci, c’est la seule qui est tout le temps avec de la luminosité qui est intéressante pour cultiver l’hiver. Elle est tout le temps en production et c’est vrai qu’elle a beaucoup besoin de matières organiques, de fertilité donc elle, on la mulche beaucoup. On fait aussi rentrer des engrais verts. L’hiver, on va cultiver des choux et entre les choux, on met des engrais verts. Au printemps, on met des fèves, des légumineuses, on mulche tout ça après, on attend quelque temps et on plante.
La dernière, celle-là, elle est un peu plus complexe maintenant parce qu’on a deux arbres, qu’on a voulu planter là. En prévision du réchauffement climatique, on s’est dit, il va falloir absolument qu’on puisse cultiver à l’ombre et donc, c’est vrai que c’est un peu compliqué du coup parce qu’au printemps, elle est plutôt à l’ombre. L’hiver, elle est complètement à l’ombre parce qu’on a eu la bonne idée de mettre des agrumes, donc ils ne perdent pas leurs feuilles.
Ça va plutôt être des cultures d’été. Là, les plantes sont bien, elles sont vraiment mi-ombre et ça c’est top pour l’été.
Donc celle-là, voilà plutôt l’été, celle-là tout le temps, celle-là plutôt l’été aussi.
On a choisi de se dire qu’on privilégie le printemps-été parce que c’est les légumes qu’on préfère et puis voilà.
Mais bon encore une fois, on n’est pas végétarienne sinon, je pense qu’on aurait un petit manque quand même.
On a beaucoup lu, on a beaucoup regardé sur internet, on a fait un PDC (Permaculture Design Course) aussi, le fameux cours de 10-15 jours en permaculture.
On s’imagine que voilà, on cultive, on coupe les légumes, on les mange, toutes les racines sont décomposées dans le sol par les micro-organismes, les champignons, les petites bestioles et tout ce que tu veux et que la fertilité est là, or pas du tout.
On s’est aperçu que la première année ça allait, la deuxième année ça allait, parce qu’on avait mis pas mal de matières organiques et puis après, ça s’est étiolé complètement.
On n’a presque plus eu de rendement.
On s’est dit : « mais qu’est-ce qui se passe ? ».
Donc, on s’est aperçu qu’il fallait vraiment jouer sur la fertilité et que donc, il fallait des apports quoi qu’il en soit.
Et là, on s’est mis sur les engrais verts effectivement et alors là, le résultat est vraiment là, sur les engrais verts, c’est incroyable.
Et puis surtout là, je suis un peu en retard, mais tu vois là ce n’est pas assez paillé, surtout d’ici 10 jours, d’habitude, je le fais fin juin, mais vu le temps, je vais le faire.
Là je vais mettre à peu près 30 cm de paillis pour vraiment les protéger, j’espère qu’on pourra arroser tous les 15 jours comme d’habitude.
Et puis tout ça, à l’automne, ça aura baissé et je pourrai mettre mes choux et mes cultures d’hiver qui auront aussi besoin de manger.
On avait imaginé la fameuse spirale aromatique qui, pour nous, est beaucoup trop chaude.
C’est un milieu beaucoup trop chaud, ce n’est pas du tout adapté à notre biotope.
Donc ici, on s’en sert de pépinière en réalité, c’est-à-dire qu’on jette tous les noyaux là-dedans.
Au printemps ou parfois en automne, tout ça, ça germe.
On sort et on fait nos petits plants en fait et puis on jette aussi là quelques déchets, ça attire les limaces là et là-bas et comme ça on est tranquille sur cette partie-là.
Ici, on l’a vraiment imaginé comme une espèce de cabane.
C’est vrai que les arbres étaient tout petits au début, sur la première vidéo c’était tout petit, là ils ont super bien poussé.
Principe de permaculture
Un élément remplit plusieurs fonctions
www.permaculturedesign.fr
C’est pour nous cacher en fait ; c’est vrai que bon, il y a du vis-à-vis tout de même.
Donc là, ça a bien marché et pareil, on voulait implanter des fruitiers quand même qui soient autonomes.
Donc là, on a un beau grenadier qui nous a donné quand même si je me trompe pas, une douzaine de kilos de grenades l’année dernière.
Là c’est un petit pommier d’ornement, mais elles sont pas mal.
Et puis ici, on a un Carissa. Ça fait des petits fruits comme des prunes un peu et c’est vraiment méditerranéen, ça pousse sur les bords des plages et le goût est acidulé, sucré, c’est super bon.
On a de gros gros vents ici comme c’est un gros facteur limitant et là, les arbres commencent à masquer un peu, mais c’est quand même très très dur quand il y a régulièrement 100 km/h de vent et une évapotranspiration énorme, ça abîme beaucoup.
Donc ici, c’est le seul endroit, de ce qu’on a remarqué, qui est vraiment à l’abri donc là, voilà, on va faire des cultures d’hiver.
L’été, il fait beaucoup trop chaud, mais ça sera des petites cultures d’hiver en espérant qu’un jour, j’arrive à faire des radis.
Tu vois en observant, il a fallu plusieurs années pour observer que c’était là où il n’y avait pas de vent.
Parce que l’hiver la contrainte, c’est qu’il faut que ce soit à l’abri du vent, mais il faut que ce soit au soleil et nous ici, l’hiver, avant 11 h 30 du matin, il n’y a pas de soleil. Donc ça fait des journées très courtes quand même. Et donc il faut composer avec ça, avec des légumes qui n’en ont pas vraiment besoin.
C’est ce qu’on a appris aussi.
Au début, on voulait mettre une foule de légumes, on voulait vraiment une variété énorme et on mélangeait tout, comme on dit en permaculture.
Mais en fait, ils n’ont pas les mêmes besoins en termes de luminosité, de matières organiques, d’arrosage.
Ça demande énormément de travail, de suivi et avec des résultats qui, au final, étaient bien, mais pas ce qu’on voulait.
On avait un peu de courgettes par-ci, un peu de salade par-là et au final, rien vraiment quoi.
Donc là, on s’est recadré, on fait quatre/cinq légumes qu’on adore, mais on en fait beaucoup.
Comme ça, on peut faire des réserves aussi. Parce que l’intérêt, c’est, sur cette période-là, de faire des réserves.
Et puis c’est l’endroit où l’on met nos petits plants qu’on a enfin réussi à faire. Parce que ça, c’était quelque chose qui nous intéressait beaucoup, d’avoir une autonomie sur la partie production des plants. Donc là, on y est arrivé.
On n’achète plus de terreau industriel. Depuis qu’on fait notre terreau, ça y est, on arrive vraiment à faire de beaux plants, qui envoient et surtout avec des graines adaptées à chez nous. Donc ça roule super bien.
Alors aujourd’hui, on s’absente moins parce que nos reconversions professionnelles diverses nous portent aussi.
On est un peu plus là, mais malgré tout, ça reste quand même l’objectif parce que même si on est là, un écosystème naturel qui est équilibré normalement, il n’a pas forcément besoin que nous, on soit là. C’était quand même notre objectif pour que tout ce qu’on a fait ici, puisse vivre sans nous si jamais on n’est pas là.
Ça fonctionne ; on reste sur cette optique-là.
Ça fonctionne pour, on va dire, la majorité, mais pas pour les annuelles en tout cas.
On est bien d’accord qu’une annuelle, il faut l’arroser.
Par contre, là où on voit que ça marche, c’est sur toutes les médicinales, tout ce qui se ressème tout seul. Ça, on sait très bien que, même si ça meurt, ça va revenir.
Donc je pense que l’objectif, il est quand même atteint, pour moi il l’est.
Mais là où j’ai un doute, c’est sur l’avenir parce que là, moi, ça me fait un peu peur ces chaleurs-là, ça me fait pas trop rêver.
Je me dis qu’il y aura certainement des plantes qui mourront. Parce que voilà, elles ne seront plus dans leur biotope à elles, et puis d’autres comme la mauve là, qui devient un baobab qui prendront le relais.
Donc je pense que ça va fonctionner, mais la nature évoluera dans le sens qu’elle veut.
Je ne pense pas qu’il faut qu’on veuille absolument avoir la main là-dessus.
Et puis surtout, ce que j’ai vu autour de moi, c’est les changements de regard des gens.
Voilà, je me dis que ça apporte un peu d’espoir et quand je vois des gens qui étaient complètement à 10 000 lieux de ça, qui étaient glyphosate à fond et quand ils viennent, ils voient le jardin…
… et moi je ne dis rien parce qu’on n’a pas vocation non plus à faire la morale aux gens. D’abord, il faut regarder chez soi avant de faire la morale.
Eh bien quand ils repartent et que la fois d’après ils me disent : « Tu vois là, j’ai mis mes déchets au sol et tout… »
Je me dis, c’est gagné en fait, c’est gagné !
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Permaculture Design, 09/06/2023 | Source: PermacultureDesign
Il y a trois ans, nous étions allés voir le début d’installation de la microferme en permaculture de Sophie et Yoann, anciens stagiaires de nos formations en ligne. Nous avons tourné plusieurs vidéos chez eux que vous pouvez retrouver sur notre chaîne YouTube.
Après avoir autoconstruit leur maison bioclimatique puis installé la partie maraîchage, c’est maintenant l’activité de production de plantes médicinales et aromatiques portée par Sophie, qui prend forme petit à petit sur le lieu.
Dans cette vidéo, Sophie et Yoann nous expliquent le développement et la mise en place de cette nouvelle activité.
Grâce à notre formation en ligne réalisée avec Fabien, professionnel des plantes médicinales, vous pourrez enfin préparer vous-même et utiliser sans appréhensions, vos remèdes naturels, de manière simple et économique, à partir de plantes que vous aurez cultivées vous-même dans votre jardin 😃 !
⬇️ Retranscription de la vidéo
Dans le Mandala qu’on avait vu la dernière fois, on a eu des plants potagers pendant deux ans.
Ça s’est transformé doucement en plantes aromatiques et médicinales. Maintenant, en fait, ce ne sont que des aromatiques. On essaie de cibler surtout des plantes aromatiques pérennes, qui restent en place, pour éviter notamment de toujours avoir à désherber, etc.
Donc, bienvenue dans le Mandala ! Un endroit qui me ressemble beaucoup, c’est un peu fou fou, mais quand même un petit peu ordonné.
J’ai différentes cultures, du coup, on a la menthe poivrée, donc celle-ci elle est en place déjà depuis l’année dernière, elle reprend là en ce moment toujours avec un petit peu de liseron mais elle s’acclimate.
Là, j’ai l’hysope, j’ai beaucoup de projets avec l’hysope.
J’ai l’armoise « Cola », la petite plante végétale armoise qui a le goût de cola. J’en fais du sirop, et si on met de l’eau gazeuse dedans, c’est à s’y méprendre.
Il y a le basilic cannelle.
Il y a du fenouil que je vais laisser monter en graines. Et je récupère la graine de fenouil qui est hyper bonne gustativement, que ce soit dans des condiments pour la cuisine ou en tisane, avec plein de vertus.
Alors on parle toujours des vertus médicinales oui, mais moi j’attache une très forte importance aux vertus énergétiques de la plante : ce qu’elle a à nous raconter, ce qu’elle nous dit aussi sur l’émotionnel. C’est vraiment ma partie : allier à la fois le côté bien-être du corps et bien-être de l’esprit, c’est hyper complémentaire et très important pour moi.
Donc la sauge, je l’utilise aussi pour les infusions, dans les condiments, mais aussi je crée des bâtons de fumigation. Ce sont des bâtons d’herbes séchées où je lie différentes plantes ensemble. Je les fais sécher et ensuite on peut les brûler comme un bâton d’encens.
Tout au long du Mandala, j’ai planté des échinacées et de la monarde.
J’ai quelques roses de rosiers de Provins qui sont tout frais tout nouveaux arrivés. C’est une rose qui est juste somptueuse dans la cosmétique, mais aussi en goût, en odeur enfin, c’est un bijou.
J’ai l’estragon du Mexique, j’en ai mis partout, je l’adore et on va le voir dans beaucoup de mes confections culinaires.
Là, j’ai du thym commun, là j’avais un petit peu de thym citron, j’ai de la coriandre, de la ciboulette, le basilic qui a eu du mal au repiquage donc j’espère qu’il va profiter. Entre les sécheresses et le trop d’eau, car j’ai eu tendance à un peu trop l’arroser (on a toujours tendance à faire ça), mais le basilic n’aime pas trop.
Du géranium rosat qui est très bon contre les moustiques… On a des moustiques coriaces ici, mais ça fait son petit bout de chemin quand même.
J’ai l’hélichryse, c’est la plante curry. C’est une plante que j’utilise en condiment et quand elle fleurit, c’est un jaune lumineux, c’est solaire, c’est juste extra de travailler à côté d’elle, avec elle, autour d’elle, pour les yeux, pour les odeurs.
Quant au goût de curry, c’est top dans une sauce. Alors il faut faire attention et la mettre au dernier moment dans son plat parce que sinon, un peu comme la sauge ananas, elle va très vite perdre son goût. Donc il faut l’utiliser en dernière minute dans sa sauce ou pour aromatiser un plat. Les fleurs d’hélichryse ont beaucoup de vertus aussi, il y en a qui les utilise en cosmétique parce que c’est un très bon facteur anti-âge. Moi je ne fais pas de cosmétique pour le moment, mais c’est une plante aux mille vertus.
La menthe bergamote est très facile à travailler. En séchant, elle ne noircit pas. La menthe verte a tendance parfois, suivant la température, à moins bien sécher.
On a tous nos cassissiers plantés tout le long du Mandala. La feuille de cassis, on va l’utiliser dans les tisanes, mais on va aussi faire sécher toutes les baies. On va consommer les baies en frais bien sûr, je vais en faire du sirop, des confitures, mais aussi dans les tisanes en déshydraté.
On va se tester le séchage des baies, on ne l’a pas encore essayé.
On va d’ailleurs encore faire évoluer notre séchoir solaire, justement pour faire sécher du fruit et des choses plus charnues. (Le séchoir solaire auto construit de Sophie et Yoann fera l’objet d’une vidéo dédiée !)
Les cassis en fait, on les a incorporés dans le Mandala dans l’esprit de refermer et de créer un peu ce microclimat avec les effets de bordures.
Principe de permaculture
Un élément remplit plusieurs fonctions
www.permaculturedesign.fr
Principe de permaculture
Utiliser et valoriser l’effet de bordure
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Donc là en fait, il faut que ça se mette en place, mais les cassis vont vraiment prendre de la place et puis faire leur boulot d’arbustes et de haies.
On les a placés derrière les arbres fruitiers qu’on a mis en place il y a plus longtemps déjà.
J’ai une petite partie culture plein champ, des coquelicots, alors ceux-là, je ne les utilise pas pour consommer, je voulais essayer de les faire sécher et de faire des bouquets secs. Donc pour le moment, je n’ai pas trop réussi à les faire sécher correctement et qu’ils gardent toutes leurs couleurs.
D’autres fleurs qu’on appelle aussi des immortelles à bractées : ça fait des petits pompons comme ça et c’est rigolo parce que, quand on la touche, on a l’impression qu’elle est déjà sèche. Je fais aussi des petits coffrets, des box bien-être par exemple et cette fleur apporte un petit côté déco, une petite touche sympa et tout vient du jardin !
Alors là, ce sont mes mauves de Mauritanie. C’est la même famille que la mauve des champs, la mauve sylvestre qu’on peut trouver un peu partout. Mais la petite différence, c’est que la mauve de Mauritanie a les fleurs un peu plus grosses quand même, d’un violet prenant. Je ne sais pas comment dire, vif, enfin vraiment magnifique. Et quand on la sèche et qu’on la met dans une infusion, elle rend l’eau turquoise couleur lagon. En plus de toutes ses vertus, elle est vraiment hyper chouette à travailler. Et donc après, elle va monter comme ça et c’est un peu comme la rose trémière, elle va faire plein de petites fleurs en grappes sur les côtés.
Là j’ai du bleuet. Alors le bleuet, c’est pareil, je l’utilise pour les infusions.
Le coquelicot, bien sûr, on en trouve dans les champs et tout, mais j’avais envie d’avoir mes coquelicots au jardin. Je les mets donc dans les infusions aussi, mais aussi en sirop. Le sirop de coquelicot, c’est assez surprenant et c’est très bon. Ceux qui sont là, c’est quand même beaucoup plus efficace dans le sens où ils sont à côté du séchoir solaire donc on les met à sécher aussitôt après la récolte. Il n’y a pas de transition. Ils sont mis en séchage extra frais.
Normalement, à cette heure-ci, c’est plus trop fleuri parce que j’ai coupé mes fleurs et c’est vrai qu’on se dit toujours, enfin moi je me le dis encore, c’est dur de faire ça.
Alors, j’ai créé un pacte avec moi-même : dès qu’il y a un insecte sur une fleur, une abeille qui butine, une sauterelle ou un puceron enfin n’importe, je la laisse !
Donc quand on me dit : « Ah oui, tu cultives des fleurs, mais du coup tu n’en laisses pas pour la faune ? » En fait, si, tout le temps, j’en ai absolument partout au jardin et j’en ai aussi en ornement !
Donc, si si, c’est même ma priorité qu’il y ait toujours beaucoup de fleurs pour les insectes au jardin.
*PPAM : Plantes à Parfum, Aromatiques et Médicinales
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Permaculture Design, 02/06/2023 | Source: PermacultureDesign
Afin que nous soyons de plus en plus nombreux à œuvrer pour la protection de la nature et sa formidable biodiversité, nous vous partageons en vidéo les conseils avisés de Gilles Leblais pour bien commencer votre jardin en permaculture.
Photographe de la vie sauvage, ornithologue, conférencier, journaliste naturaliste et auteur, Gilles Leblais se passionne pour la nature et ses merveilles depuis sa plus tendre enfance.
Il a fait de son envie de partager cet émerveillement sa vocation de vie pour amener un maximum de personnes à se reconnecter à la nature, la connaitre, la comprendre, l’aimer et donc la protéger.
Dans cette vidéo, il nous partage ce qu’il appelle « ses fondamentaux » pour avoir un jardin vivant riche de biodiversité.
⬇️ Retranscription de la vidéo
J’ai gardé peut-être mon âme d’enfant. Je suis un éternel émerveillé d’où la pédagogie de l’émerveillement.
Ne rien faire et observer !
La priorité, c’est de rester au moins pendant une année à observer son jardin, l’appréhender, le comprendre, s’en imprégner.
Avoir tous ses sens en éveil pour capter l’énergie du lieu dans lequel vous êtes et que vous avez envie d’aménager de façon à l’aimer intimement ; pour pouvoir le protéger.
C’est vraiment le b.a.-ba de départ : observer ce jardin avant de vouloir faire quelque chose absolument.
Comprendre, tiens, il y a un oiseau là, tiens, il y a des insectes ici, voilà.
C’est prendre ce temps-là, c’est hyper important.
Ensuite, c’est mettre en place ce que j’appelle mes fondamentaux.
Pour moi, il y en a sept qui vont être importants et notamment toute la partie arborée, tout ce qui va être arbres et arbustes que je décompose en trois :
Donc trois fondamentaux pour la strate arborée.
Ensuite, il y a la strate herbacée dans laquelle on peut distinguer :
Le milieu aquatique est essentiel : le plus simple à mettre en place, c’est les mares naturelles dans un jardin.
Puis, il y a tout ce qui va être lié à l’habitat. Donc l’habitat, c’est pas seulement la maison, ça peut être le cabanon de jardin, un vieux mur, une dépendance qui est en ruine ; tout a un intérêt à ce niveau-là.
Puis après, on a ce qui est lié intimement au jardin et qui peut être intéressant, lié à notre culture, ça va être le potager lié également avec le compost puisque les deux sont à jamais indissociables.
Ainsi, on a nos fondamentaux importants pour créer un jardin riche de biodiversité.
Comprendre et protéger la biodiversité dans votre jardin en permaculture
Avant de lancer quoi que ce soit, on observe, on comprend son jardin, on apprend à l’aimer, à le connaître et après, on voit :
« Tiens, je vais plutôt placer la mare ici. Là, je vais créer pour me protéger des vents du nord, une haie… » Voilà, c’est dans cet esprit-là qu’il ne faut pas se précipiter : penser les choses et les observer pour mieux les comprendre.
Je suis un passeur de et par nature en fait.
Ce qui est dans cette vie sauvage autour de nous ne m’appartient pas et j’ai, très vite, quand j’étais jeune, voulu mettre en place un club nature.
Quand j’ai découvert les oiseaux, j’ai dit, il faut que je partage ça avec les autres, c’est trop génial, il y a plein de choses à apprendre à ce contact de cette vie sauvage et il faut que je le partage.
Donc c’est parti de tout ça en fait.
J’ai commencé dans le jardin familial. Mon ami d’enfance m’a fait découvrir les oiseaux et ça a été le déclic immédiatement d’où mon travail aujourd’hui : ornithologue, naturaliste, photographe de la vie sauvage, observateur, c’est parti de ça en fait.
Mon approche est ce que j’appelle : « Ma pédagogie du merveilleux ».
S’émerveiller, c’est s’incorporer à l’univers et y participer et à partir de là, on commence à connaître, à comprendre et quand on comprend et que l’on connaît, on aime et quand on aime, on protège.
Donc ma démarche est partie de ça et le jardin forcément, malgré le fait que j’ai eu des périodes ours, loups, beaucoup de choses, ailleurs, etc. c’est toujours resté présent dans ma tête parce que je savais que ce jardin, ces jardins peuvent être le trait d’union entre la maison des hommes et les grandes étendues qui l’entourent.
À nous de réapprendre à nous connecter avec ce sauvage au pas de nos portes.
S’émerveiller pour pouvoir le protéger et vivre en harmonie avec cette belle nature.
Ce n’est pas lutter contre, c’est vivre avec et à partir de là, notre vision des choses sera autre et permettra de vraiment être dans le vif du sujet pour protéger cette nature dont on a besoin.
C’est vraiment ma démarche depuis le départ et je continue là-dedans aussi bien pour la presse, pour les éditions, pour plein de choses, des visites de jardin, des formations, etc.
Je veux donner envie aux gens de faire et surtout de se reconnecter à cette nature.
Nous apprécions tout particulièrement le travail de Gilles, c’est pourquoi nous avons déjà consacré des articles à plusieurs de ses livres qui sont tous des odes à la biodiversité et la nature sauvage.
Découvrez-les en détails dans nos articles ci-dessous :
Gilles nous a également ouvert les portes de son « Jardin Paradis » à Velanne en Isère pour une série de vidéos consacrées à la biodiversité à découvrir ci-dessous :
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L’article Jardin en permaculture : quoi faire pour commencer ? est apparu en premier sur Permaculture Design.
Permaculture Design, 14/04/2023 | Source: PermacultureDesign
👉 Vous souhaitez réaliser une mare naturelle dans votre jardin en permaculture ? Retrouvez dans cet article l’essentiel de ce qu’il faut savoir :
Dans la nature, la mare est un biotope indispensable à de nombreuses formes de vie aussi bien végétale qu’animale.
La richesse de la biodiversité que l’on peut y observer est tout bonnement impressionnante et contribue à l’équilibre et la résilience de tout l’écosystème qui l’entoure.
Imiter la nature étant un des fondements de la permaculture, nous ne pouvons que vous inciter à créer une mare naturelle dans votre jardin en permaculture.
Mais, pour réussir l’aménagement de sa mare naturelle afin qu’elle favorise au maximum cette biodiversité et s’intègre bien dans votre jardin, il y a des étapes à respecter, des astuces à connaître, des pièges à éviter…
On vous dit tout dans cet article !
✅ Retrouvez plus de détails sur la faune d’une mare naturelle plus bas dans cet article !
✅ Retrouvez plus de détails sur la flore d’une mare naturelle plus bas dans cet article !
Principe de permaculture
Un élément remplit plusieurs fonctions
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En termes de design de permaculture, la mare naturelle est un élément multifonctions qui peut permettre de nombreuses synergies avec d’autres éléments de votre jardin.
En voici quelques exemples :
C’est pourquoi nous recommandons souvent cet élément dans nos aménagements en permaculture comme dans notre potager de vivaces sur 12 m2, le Potager 3P, qui contient en son centre, une petite mare naturelle aux multiples fonctions.
Principe de permaculture
Collecter et stocker l’énergie
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En permaculture, on essayera, de préférence, de stocker l’eau au plus haut et au plus près de sa source (ou de son entrée sur le terrain), notamment pour pouvoir profiter de la gravité pour la distribuer ensuite au mieux sur son terrain.
Cependant, dans certains contextes, selon les entrées de l’eau sur votre terrain, selon les pentes et ruissellements des eaux de pluies, selon la profondeur du sol…l’emplacement idéal peut se trouver en bas d’une pente.
La mare pourra alors servir à recueillir justement les excédents de ruissellements qui n’auraient pas été infiltrés en amont par exemple via des noues (baissières) ou canaux divers…
Elle peut aussi permettre de stocker l’eau afin qu’elle ne sorte pas trop vite de notre terrain et ne parte pas directement dans le caniveau.
Quelle que soit votre situation, vous l’aurez compris, le choix de l’emplacement pour votre mare naturelle devra faire l’objet d’un minimum de design pour être judicieux par rapport à vos objectifs, contextes et autres éléments en présence.
Si vous souhaitez être guidé(e) pas à pas pour faire vous-même la conception en permaculture de votre jardin, sans manquer aucune étape, notre formation vidéo en ligne « Invitez la permaculture dans votre jardin ! » est idéale. Cette formation existe depuis 10 ans et a déjà aidé plus de 6400 personnes à travers le monde à concrétiser leur projet en permaculture, alors pourquoi pas vous ?
Plus une mare sera grande, moins elle demandera d’entretien et inversement.
Sa taille dépendra donc :
Une petite mare, même sur 1 ou 2 m2, c’est déjà bien, si on n’a pas trop de place chez soi.
Ça impliquera un entretien régulier pour retirer une partie des végétaux présents afin qu’ils n’envahissent pas tout l’espace.
Ensuite, selon la façon dont cette petite mare est intégrée dans votre système, des réapprovisionnements en eau réguliers peuvent être nécessaires pour éviter l’assèchement total.
Principe de permaculture
Conserver l’énergie
(Recycler, faire circuler et optimiser)
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Plusieurs petites mares interconnectées via leur trop-plein peuvent aussi être un choix très intéressant pour une bonne circulation de l’eau et la résilience de votre jardin en permaculture.
Vous favoriserez encore plus les effets de bordures, les microclimats positifs et la biodiversité…
Et si vous pouvez augmenter la surface de votre mare naturelle, vous gagnerez encore d’autres avantages et fonctions tout en diminuant les besoins en entretien.
Une fois que vous avez déterminé l’emplacement et les dimensions de votre mare naturelle, vous pouvez vous pencher un instant sur sa forme générale.
Principe de permaculture
Utiliser et valoriser l’effet de bordure
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L’idée ici sera de favoriser autant que possible les effets de bordures en augmentant notamment la surface dédiée aux berges (interfaces entre le milieu aquatique et le milieu terrestre) tout en gardant à l’esprit de rester sur une forme qui sera quand même facile à réaliser concrètement pour vous.
Ainsi plutôt que de créer une mare parfaitement ronde, carrée ou rectangulaire, vous pourrez vous amuser à ajouter des courbes ou autres formes à ces modèles simples afin d’en augmenter la circonférence globale et donc les effets de bordures.
Ça y est vous êtes prêt(e) à vous lancer dans la création de votre mare !
Vous avez piqueté ou marqué son emplacement sur votre terrain et vous devez maintenant creuser.
Dans tous les cas, la profondeur conseillée pour votre mare naturelle est d’au moins 80 cm et si possible 1 m.
Cette profondeur maximale ne devra pas être celle de l’ensemble de votre mare.
En effet, afin d’offrir un maximum de conditions de vie différentes à la biodiversité végétale et animale, votre mare devra proposer différentes profondeurs.
Vous choisirez donc un endroit de la mare où vous creuserez effectivement à cette profondeur de 80 cm à 1 m.
Cette zone profonde peut se trouver au centre ou non, à vous de voir.
Et pour le reste, vous pourrez créer :
✅ Retrouvez plus de détails sur les profondeurs de plantations des plantes aquatiques plus bas dans cet article !
👉 Si vous voulez apprendre à créer une mare naturelle en expérimentant concrètement tout le processus de la réflexion jusqu’à l’action, découvrez notre stage de 3 jours « Créer une mare naturelle »”
Voici les 3 principaux moyens de réaliser l’étanchéité de sa mare naturelle.
Le choix de la méthode vous revient selon votre sensibilité, votre contexte, votre budget…
D’ailleurs, notre formation en ligne « Le potager perma+ » inclut un petit bassin préformé avec plusieurs niveaux dans une des zones dédiée à la biodiversité de ce potager-école, car même petit, un bassin naturel attirera de précieux auxiliaires qui aideront à réguler les populations d’insectes indésirables dans vos cultures potagères !
La question du remplissage de la mare est cruciale pour mettre en place un système durable au niveau de l’alimentation en eau.
Éviter à tout prix l’eau de ville pour remplir sa mare.
Tout d’abord car cela est très coûteux et vous fait perdre en résilience, notamment avec toutes les restrictions toujours plus importantes qui sont mises en place à la saison sèche.
De plus, l’eau de ville contient divers produits chimiques utilisés dans les traitements des eaux notamment pour la désinfection mais aussi pour la destruction des algues, des mousses, le contrôle du pH, etc.
Certains de ces produits ne sont pas propices au développement de la vie dans votre mare.
Si, parmi les principaux désinfectants, le chlore disparaît de l’eau après quelques jours d’ensoleillement sous l’action des UV, d’autres produits utilisés dans le traitement des eaux comme l’hypochlorite de sodium (composé à la base de l’eau de javel) sont nocifs à l’environnement, tuant indifféremment toutes les bactéries qu’elles soient bonnes ou mauvaises…
L’eau de ville peut aussi contenir des traces de pesticides, excès de nitrates et autres produits issus de l’agriculture intensive ou encore des métaux lourds comme le plomb issu des vieilles canalisations.
Remplir sa mare naturelle avec l’eau entrant naturellement sur votre terrain
Principe de permaculture
Une fonction est remplie par plusieurs éléments
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Quelle que soit la solution que vous aurez choisie pour remplir cette fonction d’approvisionnement en eau de la mare, gardez à l’esprit qu’il est préférable pour vous et la résilience de votre système que cette fonction soit remplie par plusieurs éléments de votre système !!!
Comme le souligne Gilles Leblais dans son interview vidéo à retrouver plus bas dans cet article, l’aménagement des berges de votre mare naturelle est d’une importance cruciale pour l’installation durable de la biodiversité.
Créez une niche et quelqu’un viendra l’habiter !
— Bill Mollison
En effet, plus les berges offriront de niches écologiques, plus la vie s’installera rapidement et durablement dans et autour de votre mare !
Pour aménager les berges, vous pouvez donc :
Il y a aussi des strates pour les plantes aquatiques.
Il y a notamment 2 grandes strates : hélophyte et hydrophyte
Conseils pour le choix et l’installation des plantes aquatiques dans votre mare naturelle :
Exemples de plantes selon les profondeurs de plantations :
Pour les nénuphars, fleurs stars des bassins et mares, il existe aujourd’hui des variétés pour toutes les profondeurs d’eau :
Voici seulement un aperçu de la biodiversité animale que vous pourrez observer dans ou autour de votre mare naturelle.
Pour plus de détails et d’illustrations sur toute cette biodiversité liée aux mares naturelles, nous vous conseillons le livre de Gilles Leblais « La vie secrète de ma mare » à retrouver plus bas dans cet article.
On ne pouvait pas parler de mare naturelle sans évoquer le problème des moustiques tant la question revient sur le tapis de façon systématique.
Il est vrai que les pullulations de moustiques sont un fléau au niveau sanitaire dans de plus en plus de régions du globe.
Aussi avoir une mare chez soi fait bien souvent craindre une recrudescence des populations de moustiques.
Cependant, avec une mare naturelle, il y a suffisamment de prédation naturelle pour que les moustiques ne soient pas un problème !
Voici un petit aperçu des prédateurs les plus efficaces pour réguler les populations de moustiques :
Les gros mangeurs de larves de moustiques :
Les gros mangeurs de moustiques adultes :
Or ces habitants ou visiteurs très communs des milieux aquatiques s’installent généralement assez rapidement dans une mare naturelle bien conçue.
Donc rassurez-vous, votre mare naturelle ne sera pas une pouponnière à moustiques, mais un véritable aimant à biodiversité qui fera beaucoup de bien à votre jardin.
Et si vraiment vous craignez les moustiques, vous pouvez, en attendant que cette biodiversité arrive, installer de petits systèmes de bulleurs ou fontaines alimentés par panneau solaire pour créer du mouvement à la surface de l’eau.
Ce mouvement de surface limitera grandement les pontes car les femelles moustiques recherchent des eaux stagnantes et calmes !
Retrouvez notre vidéo sur la mare naturelle avec les conseils du naturaliste Gilles Leblais pour créer correctement la vôtre.
Découvrez les réalisations de ce professionnel passionné, spécialiste des mares naturelles, dans son jardin Paradis près de Velanne en Isère et de magnifiques images de la biodiversité qu’il a pu y observer.
Si vous souhaitez créer votre propre mare naturelle, cet article devrait déjà vous avoir donné de bonnes bases pour entamer votre réflexion.
Pour aller plus loin, approfondir vos connaissances et valider vos choix, nous vous conseillons vraiment les deux livres de Gilles Leblais ci-dessous :
Cet ouvrage vous donne les clés et tous les détails d’une installation réussie.
Découvrez son contenu détaillé dans notre article dédié.
Cet ouvrage vous livrera les secrets de la biodiversité associée à la mare naturelle et des astuces pour un maximum d’observations merveilleuses en toute discrétion !
Découvrez son contenu détaillé dans notre article dédié.
Bonne création de mare naturelle à toutes et à tous !!
👉 Liens complémentaires utiles :
Listes des Espèces Exotiques Envahissantes de plantes préoccupantes pour l’Europe
Pour en savoir plus sur Gilles Leblais et son jardin Paradis
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Permaculture Design, 14/04/2023 | Source: PermacultureDesign
Passionné depuis l’enfance par la magie de la nature, Gilles Leblais a développé diverses compétences et activités professionnelles pour pouvoir partager sa passion et la transmettre au plus grand nombre.
Photographe nature, ornithologue, conférencier, consultant pour l’aménagement de jardins naturels et sauvages, il est aussi journaliste naturaliste et auteur de plusieurs ouvrages sur la nature et la biodiversité.
Il est notamment convaincu que prendre le temps d’observer la nature permet de s’en émerveiller et de mieux la comprendre pour ensuite mieux la protéger.
La protection de la biodiversité étant un enjeu majeur de notre époque, son discours, son expérience et ses connaissances en font une vraie personne-ressource pour savoir comment agir au mieux.
Gilles s’est notamment spécialisé dans l’aménagement de mares naturelles ayant, très tôt, compris l’importance de ces biotopes aquatiques pour la biodiversité.
Publié en 2010 aux Éditions Terre Vivante, cet ouvrage est un véritable manuel pratique pour la création d’une mare naturelle vraiment utile à la biodiversité.
Le livre est organisé en 5 grands chapitres, chacun abordant un aspect spécifique de la création et de la gestion d’une mare naturelle.
Après une rapide introduction permettant à l’auteur de donner le ton sur son positionnement humble par rapport à la nature et sa vision de ce qu’est une mare naturelle, on entre tout de suite dans le vif du sujet !
Le premier chapitre est consacré à la préparation minutieuse des travaux pour ne pas se lancer à l’aveugle ni faire n’importe quoi.
Il aborde ainsi toutes les questions à se poser avant de commencer, du choix de l’emplacement à l’alimentation en eau en passant par les dimensions, formes, choix des matériaux, budget, etc.
Le deuxième chapitre est sur l’installation en elle-même et déroule toutes les étapes à suivre dans l’ordre pour réaliser correctement sa mare naturelle sans rien oublier.
Vient ensuite un chapitre consacré au choix des plantes à installer dans et autour de sa mare naturelle, toujours dans l’optique de favoriser au maximum la biodiversité.
Vous y trouverez diverses sélections de plantes aquatiques selon les profondeurs de plantations dans l’eau ainsi que des sélections de plantes de berge pour les abords directs de votre mare.
Le quatrième chapitre aborde assez rapidement l’incroyable diversité de la faune qui visitera ou habitera votre mare naturelle.
Ce chapitre n’est qu’un avant-goût de tout ce que vous pourrez y observer si vous avez bien suivi les conseils des chapitres précédents pour aménager votre mare.
Gilles Leblais ne pouvant pas tout dire à ce sujet dans ce premier livre, il a consacré par la suite un autre ouvrage à la faune d’une mare naturelle intitulé « La vie secrète de ma mare » (voir lien pour plus de détail sur cet autre livre en fin d’article).
Le livre se termine sur un chapitre important pour la vie de la mare : son entretien au fil du temps.
L’auteur y donne de nombreux conseils pour prendre soin de ce biotope précieux que la nature aura mis du temps à équilibrer…
En fin de lecture, vous saurez vraiment tout ce que vous devez faire ou ne pas faire pour aménager correctement votre propre mare naturelle et l’entretenir d’année en année.
👉 Si vous voulez apprendre à créer une mare naturelle en expérimentant concrètement tout le processus de la réflexion jusqu’à l’action, découvrez notre stage de 3 jours « Créer une mare naturelle »”
Même s’il ne manque pas de belles photos de l’auteur notamment sur la biodiversité, ce livre très pratico-pratique s’adresse, en priorité, à toutes celles et ceux qui souhaitent concrètement créer et entretenir une mare naturelle, que ce soit dans leur jardin ou dans un espace public.
Les informations fournies dans cet ouvrage sont accessibles aux débutants, tout en étant suffisamment détaillées pour intéresser aussi les personnes ayant déjà une certaine expérience en la matière.
Pour nous, il est clairement à lire avant tout projet de création d’une mare naturelle pour que vos choix et actions sur le terrain soient mûrement réfléchis, respectueux de l’environnement et qu’ils favorisent au maximum la biodiversité dans votre jardin.
Il répondra, en effet, à toutes les questions que vous pouvez vous poser sur le sujet tout en vous apportant des conseils techniques et astuces éprouvés par les nombreuses années d’expérience de l’auteur !
Nous apprécions tout particulièrement le travail de Gilles, c’est pourquoi nous avons déjà consacré des articles à plusieurs de ses livres qui sont tous des odes à la biodiversité et la nature sauvage.
Découvrez-les en détails dans nos articles ci-dessous :
Gilles nous a également ouvert les portes de son « Jardin paradis » à Velanne en Isère pour une série de vidéos consacrées à la biodiversité à découvrir ci-dessous :
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Permaculture Design, 12/04/2023 | Source: PermacultureDesign
Si vous souhaitez pouvoir accueillir et observer une belle diversité d’oiseaux sauvages dans votre jardin en permaculture, ne manquez pas cette nouvelle vidéo de Gilles Leblais, ornithologue, naturaliste et photographe de la vie sauvage.
Après une première vidéo sur les différents types de nichoirs à oiseaux et la façon de les installer dans votre jardin, Gilles met l’accent sur les 3 principales erreurs à éviter lors de l’installation.
En suivant ses conseils, vous permettrez aux oiseaux de nicher chez vous en toute sérénité !
L’orientation du trou d’envol des nichoirs est d’une grande importance pour le bon déroulement de la nidification.
Mal orienter ce trou d’envol réduit les chances de voir votre nichoir accueillir une couvée😞.
Les chats, mais aussi les fouines et les martres sont de redoutables prédateurs notamment pour les petits oiseaux de la famille des passereaux.
Un nichoir à oiseaux trop facilement accessible pour ces excellents grimpeurs se transformera hélas en garde-manger pour eux 😢.
Ouvrir un nichoir au printemps par curiosité, pour voir s’il est « habité », peut se révéler dramatique si une couvée est effectivement en cours.
Cela peut conduire à l’abandon pur et simple de la couvée par ses parents 😱, et donc avoir l’effet inverse de ce que vous souhaitiez initialement !
Heureusement, ces erreurs peuvent facilement être évitées grâce aux conseils avisés de Gilles Leblais à retrouver ci-dessous.
L’erreur la plus courante lors de l’installation des nichoirs est une mauvaise orientation du trou d’envol.
Celle-ci peut entraîner diverses gênes pour les oiseaux, compromettant ainsi le bon déroulement de la nidification.
Les vents dominants, trop froids ou trop chauds, ainsi que les pluies battantes sont autant de facteurs d’inconforts causés par une mauvaise orientation du trou d’envol.
👉 Toujours orienter le trou d’envol de vos nichoirs à l’est, donc face au soleil levant.
En faisant cela, on évite de soumettre le trou d’envol à des vents ou des pluies dérangeantes pour les oiseaux qui vont devoir multiplier les allers-retours en période de nourrissage des jeunes.
En outre, les oiseaux perçoivent ainsi tout de suite quand la journée commence et qu’ils peuvent partir en chasse.
Cette exposition entraîne en plus une bonne hygrométrie pour le nichoir, ce qui le rend plus favorable à une bonne nidification et augmente donc les chances de voir le nichoir occupé 🤩.
Quand on a des animaux domestiques et notamment des chats dans un jardin, qui sont de grands prédateurs des oiseaux, il faut veiller à leur empêcher l’accès au nichoir pour éviter qu’ils ne déciment les nichées.
Certains animaux sauvages comme les fouines ou les martres peuvent aussi détruire des couvées si le nichoir leur est trop accessible ou mal configuré.
Aux beaux jours, même si l’envie peut être forte, retenez-vous absolument d’aller vérifier à l’intérieur du nichoir s’il est occupé.
Une telle curiosité pourrait compromettre totalement la nichée en cours et signer son arrêt de mort en provoquant l’abandon des parents 😱.
Comme vous le voyez, il est relativement simple d’éviter les erreurs d’installation pour vos nichoirs à oiseaux.
Comme le souligne Gilles Leblais, un couple de mésanges peut apporter à ses petits de 40 à 60 proies dans l’heure (mouches, moustiques, araignées, petits coléoptères, sauterelles, chenilles…) !
Cela vaut donc vraiment le coup de privilégier toutes ces bonnes pratiques sur les nichoirs pour accueillir au mieux ces excellents auxiliaires du jardin à même de réguler naturellement les populations d’insectes indésirables !
Nous terminerons sur ces sages paroles de Gilles Leblais auxquelles nous adhérons :
« La nature est vraiment très bien faite : l’équilibre est parfait. Il y a que nous qui sommes capables de la déséquilibrer. La nature autrement s’autogère d’une manière magnifique, je trouve, étonnante. Donc apprenons à regarder, à aimer, à observer pour mieux protéger. On aura un jardin riche de biodiversité et qui nous permettra également de nous ressourcer. »
Découvrez notre article dédié au livre de Gilles Leblais « J’accueille et j’observe les oiseaux dans mon jardin ».
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Verslautonomie, 30/08/2022 | Source: Vers l'autonomie
Verslautonomie, 27/08/2022 | Source: Vers l'autonomie